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Billet de blog 23 juillet 2025

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Travail, famille, inceste

L'Occident est malade et sa déchéance morale s'accélère. La Russie et la Chine l'accusent de nuire aux équilibres mondiaux, mais aussi de saper les valeurs traditionnelles -- notamment celles de la famille et des relations entre hommes et femmes -- qui cimentent encore les sociétés hors de sa sphère d'influence. Vladimir Poutine le répète : la société occidentale est décadente, dégénérée même.

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Illustration 1

Il est des « causes » qui ont progressivement dépouillé l’homme occidental de ses attributs et remis en cause des siècles de conquêtes masculines, revendiquant continuellement cette désormais sanctuarisée émancipation des femmes. Celles-ci se devaient-elles vraiment d’échapper à leur rôle ornemental et procréateur pour que notre société fonctionne mieux ? Cette question interdite n’est toujours pas répondue. Les minorités sexuelles, à travers les outrances de la théorie du genre, déconstruisent la masculinité en la féminisant ou en brouillant ses contours. Ces évolutions sociétales ont fini par dénaturer tout à la fois l’homme de l’intérieur et la femme d’intérieur, et elles menacent maintenant la jeunesse et donc l’avenir. Le roi n’est pas seulement nu, il n’a plus de slips propres et il bande mou.

68, année erratique

Au mitan des années soixante, peu avant le début de la fin, plus des deux tiers des femmes obéissaient à leur assignation naturelle à assurer le bien-être de leur foyer. Un demi-siècle et une révolution plus tard, la tendance s’est dramatiquement inversée. Presque les trois-quart d’entres elles abandonnent leur responsabilités pour la satisfaction de gagner quelques menus euros. Et on a eu beau les cantonner en majorité dans des emplois sous-qualifiés et subalternes, rien n’a endigué cette fuite des ménagères. On nage aujourd’hui en pleine confusion des rôles : près d’un quart des ingénieurs sont des femmes. Pourtant, construire un avion n’est pas la même chose que cuire un oeuf à la coque, programmer son système de navigation, pas pareil que programmer un lave-linge. Mais il y a pire encore. On a confié à des femmes le volant de presque 3% des grandes entreprises françaises ! Vous connaissez le dicton.

De Soleil Vert à Soleil Rose

Nous ne sommes hélas pas au bout de nos peines : la « créolisation » sexuelle, ce nouveau monstre créé par le progressisme, est en train de métastaser et met dangereusement en péril nos fondements. Derrière l’explosion de l’homosexualité se profile le « Grand Remplacement » sexuel qui vise à l’extinction complète de l’hétérosexualité (avant 2050, selon l’OMS). Ce processus irrésistible devrait même s’accélérer avec la pandémie de transitions de genres à laquelle sont confrontées les nations occidentales. Le niveau d’alerte est presque au maximum : on estime entre 0,03 et 0,09 % le taux de contagion. Chaque mois de nouveaux jeunes sont convertis à l’idéologie transgenre par Walt Disney +, Netflix Premium et Amazon Prime, à travers des programmes spécialement concoctés pour un endoctrinement graduel ou express en fonction de votre abonnement. Des cohortes de garçons (et aussi quelques filles) font la queue à l’entrée des établissements spécialisés pour changer de sexe. Comment résister à cette propagande lorsqu’elle est vicieusement dissimulée dans une goutte d’eau non-binaire ou une petite sirène racisée ? Ces aberrations scénaristiques — quelle crédibilité donner à une sirène à la peau noire ? — illustrent sans fard l’état de délabrement dans lequel se trouvent les valeurs occidentales.

Les données les plus récentes corroborent l’efficacité de ce lavage de cerveau, à en donner le vertige. En 2023, pas moins de 4% des Français se déclaraient homosexuels ! Bien sûr, l’institution familiale est la première touchée par ce phénomène exponentiel : quand on pense que presque 1% des familles sont homoparentales ! Ils peuvent toujours essayer d’endormir les masses à coup d’études concluant que les jeunes élevés dans ces familles ne sont pas davantage enclins à devenir eux-mêmes homosexuels ou transgenres, qui peut vraiment gober que plus d’un quart de siècle d’existence offre un recul suffisant ?

Certains, acquis à la cause LGBTQ, tentent de noyer le poisson en attribuant ce raz-de-marée à la dépénalisation de l’homosexualité et la libération de la parole sur les questions transgenres, mais il faut plutôt y voir une diversion à la réalité : la visibilité alarmante de ces minorités dans la publicité, dans la production filmique et télévisuelle. D’après cette autre étude, lors de la saison 2022-2023, sur l’ensemble des plateformes de vidéos à la demande, 10% des personnages appartenaient à ou représentaient la minorité LGBTQ. La représentation de l’hétérosexualité, elle, était passée sous la barre inquiétante des 90%. Enfin, n’oublions pas la Cérémonie des JO de Paris en 2024, où après 130 ans d’hétéronormativité dans l’iconographie des Jeux, le comité olympique français a rompu avec cette tradition garantissant une neutralité absolue en offrant un temps d’antenne anormalement long à ces minorités envahissantes : 83 secondes sur les 12800 qu’a duré la Cérémonie !

Ces coups de boutoir contre nos traditions qui font de nous la risée du monde, condensée dans l’expression « Gay Paris », ne se limitent pas à cette propagande rampante. De nombreux autres contre-feux sont allumés pour détourner l’attention de l’opinion publique. Tout est fait pour qu’on ne parle pas des vérités qui fâchent jusqu’à l’Élysée.

Plus près de toi, mon Dieu...

L’histoire n’a pas commencé en France, mais aux États-Unis. En 2001, un journal bostonien, le Boston Globe, enquête sur des allégations d’abus sexuels au sein de l’Église couverts par le diocèse et les notables locaux dans le cadre d’un véritable système mafieux. Sans l’obstination des journalistes et d’un avocat, elle serait d’ailleurs tombée à l’eau en raison des attentats du 11-Septembre. Dommage, pour une fois que des musulmans font quelque chose d’utile... Elle reprend quelques semaines plus tard et début 2002, un article révèle la mise de cause de plus de 70 prêtres rien que sur Boston. Cette affaire sera le début d’un déferlement de haine contre l’Église. Selon le Rapport John Jay, 5000 prêtres et des milliers d’enfants seront impliqués à travers le pays sur une période allant de 1950 à 2002. On parle de 13000 jeunes, très majoritairement issus des milieux défavorisés, élevés par un parent seul, souvent leur mère. Mais surtout, l’enquête accuse l’Église catholique américaine et même le Vatican d’avoir couverts ces faits. Pire, d’avoir constamment déplacé les prêtres incriminés, leur permettant ainsi de poursuivre leurs abus en toute impunité. D’ailleurs, le Cardinal Law, qui avait étouffé les abus à Boston pendant plusieurs décennies, a finalement été muté... à Rome. Plus près de toi, mon Dieu...

C’est bien connu, toutes les modes nocives pour la morale et la jeunesse, telles que la cigarette, le sexe, la drogue, le rock’n’roll et le progressisme, viennent des USA. Cette hostilité à l’encontre de l’Église a donc fini par traverser l’Atlantique. En 2019, l’Église catholique française, après des années de scandales et de révélations à répétition, se résigne à financer elle-même une commission indépendante, la CIASE (Commission Indépendante sur les abus sexuels dans l’Église), pour enquêter sur l’ampleur des abus sexuels en son sein. On peut se demander ce qui lui a pris de donner ainsi le bâton pour se faire battre. Le résultat ne s’est pas fait attendre et le Rapport Sauvé a estimé le nombre de victimes d’agressions sexuelles en France dans l’Église à 330 000 enfants depuis les années qui ont suivi la fin de la deuxième guerre mondiale. Et ainsi qu’il fallait s’y attendre, les médias ont fait leurs choux gras de cette révélation, l’ont reprise jusqu’à la nausée sur tous les plateaux télés et toutes les ondes radiophoniques. Tout était bon pour cesser de parler de wokisme...

Deux claques et au lit !

Comme si ce n’était pas suffisant, ils en remettent une couche avec l’affaire Bétharram. Cet établissement scolaire catholique est l’objet de multiples plaintes d’anciens élèves qui accusent le personnel de violences et d’abus sexuels. En effet, selon les experts et les prémisses de l’enquête, le système de brimades mis en place par l’école avec la complicité présumée de certains parents (dont le premier ministre lui-même), des autorités locales (dont le premier ministre lui-même) et des enseignants (dont l’épouse du premier ministre lui-même) constituerait un terreau favorable aux abus sexuels et à l’omerta, par l’instauration d’un climat de peur et de soumission. Voilà bien à nouveau une attaque contre l’un des socles de la tradition française : les punitions corporelles. On se souvient que la fessée avait déjà subi un revers malheureux en 2019. Nous avons ici une pensée pour elle. Et nul ne peut accuser le premier ministre de laxisme à ce sujet, lui qui fut adepte de la gifle pédagogique comme méthode pour remettre de petits sauvageons dans le droit chemin. On pensera donc à ces mots plein de sagesse prononcés par le Préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh, en réaction aux émeutes qui suivirent l’affaire Nahel : « si vous attrapez votre gamin descendu dans la rue pour brûler des véhicules de police ou caillasser des pompiers la méthode c’est quoi ? C’est deux claques et au lit. »

Heureusement, les médias ne se sont pas étendus sur la vraie dimension de cette l’affaire : 80 collectifs de victimes se sont créés mettant en cause plus de 350 établissements catholiques. Mieux vaut en effet ne pas ébruiter cela. L’opinion publique est assez occupée avec Bétharram et Stanislas. Le premier a dû changer de nom pour faire profil bas et s’appelle désormais Le Beau Rameau, bête traduction du gascon au français. Le second s’en sortira grâce à ses relations. L’incendie est circonscrit.

Travail, famille, inceste

Ne nous réjouissons pas trop vite cependant. Lors de ses travaux, la CIASE a soulevé un lièvre. En effet, en menant des milliers d’entretiens pour demander aux personnes interrogées si elles avaient été victimes d’abus sexuels par des représentants de l’Église catholique, les enquêteurs se sont rendus compte que beaucoup d’entre ces personnes leur avouaient avoir été victimes d’abus dans leur cadre familial. En 2020 est donc créée la CIIVISE (Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles sur enfants) et son dernier rapport est accablant : il estime que « 3,9 millions de femmes et 1,5 million d’hommes ont été confrontés à des violences sexuelles avant l’âge de 18 ans, ce qui représentent au total 5,4 millions de personnes. (INSERM-CIASE). 160 000 enfants sont victimes chaque année de violences sexuelles. Autrement dit, un enfant est victime d’un viol ou d’une agression sexuelle toutes les 3 minutes. (...) Dans 81% des cas, l’agresseur est un membre de la famille. »

Dieu merci encore une fois, les médias regardent ailleurs. L’inceste et la prostitution enfantine ne suffisent pas à masquer les vrais dangers pour la jeunesse que sont l’idéologie trans et la théorie du genre.

L’espoir est-il permis ?

Oui, et paradoxalement, il vient lui aussi des États-Unis. En la personne de Donald Trump.

En dépit des apparences puériles d’un comportement capricieux et instable, il a enfin mis un terme à toutes les fadaises baptisées Diversité, Équité et Inclusivité.

Et dès lors qu’on parvient à regarder au-delà du fait qu’il a coupé les aides qui permettaient à des millions de gamins pauvres aux USA de pouvoir être nourris dans les écoles ou à leurs parents de recevoir normalement leurs allocations pour manger et de les faire manger, que son Big Beautiful Bill, c’est la clé de la banque aux riches ou qu’il a renoncé dernièrement à rendre public les fichiers secrets d’Epstein, eh bien, la conclusion devient limpide : sans mauvais jeu de mots, on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs ! Au moins les prêtres auront-ils de quoi se mettre sous la dent.

Que nos élus en prennent de la graine. Les bonnes vieilles traditions n’ont pas de prix.

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