Agrandissement : Illustration 1
Les déclarations officielles se succèdent pour condamner une forme de "violence révolutionnaire". La violence institutionnelle grandi et ses organes de propagande poussent des cris d'orfraie en constatant une résistance accrue.
1ER-MAI: POUR VÉRAN, CERTAINS MANIFESTANTS N'ÉTAIENT PAS VENUS "POUR CONTESTER" MAIS "POUR TUER"
Ben voyons ! Affirmer et marteler des contrevérités dans des médias jouissant d'une audience de masse est assimilable à de la propagande d'Etat. Des éléments de langage largement repris pour s'imprimer dans l'opinion. Antinomie irréconciliable. Le droit pénal existe, la présomption d'innocence également.
Dans une société démocratique, dire le Droit relève de la décision d’un juge, d’un homme, d’une femme, en tout cas pour le moment. Le Webunal se déchaine. Le tribunal émotionnel médiatique peut-il remplacer une justice en faillite ?
Le Bloc n'a jamais tué. Peut on en dire autant de nos forces de l'Ordre et de nos institutions. qui tuent régulièrement ce qu'il y a de plus humain dans l'humain..?
Olivier Véran: "Il n' y pas de bonne ou de mauvaise République mais il y a sans doute des bons et des mauvais manifestants"
Le porte "éléments de langages" décerne les bons et les mauvais points. L'indignation "républicaine" doit se faire suivant les modalités acceptables préalablement définies.
"Gérald, n'as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie ? Il leur répondit : C'est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent : Veux tu que nous allions l'arracher ? Non, dit-il, de peur qu'en arrachant l'ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier."
Cette parabole n'est elle pas délicieuse?
"ON Y RÉFLÉCHIT": DUPOND-MORETTI ET DARMANIN ENVISAGENT UNE NOUVELLE LOI ANTICASSEURS
Et nous continuons à surfer sur l'émotion. Tout sauf l'analyse, la grenade tombe au sol, on la ramasse pour la renvoyer au risque qu'elle nous explose dans les doigts.
Amasser le blé et protéger le grenier, pour l'instant tout va bien, le plus dur... c'est l'atterrissage.