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Billet de blog 3 mai 2025

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L'attaque de Guedj est montée de toutes pièces?

L’affaire récente visant Jérôme Guedj révèle une mécanique bien connue dans le champ politique : celle de l’attaque construite artificiellement, dans un but de diversion et de division. Rien n’est plus efficace que de semer la discorde au sein d’un camp déjà fragilisé pour le faire imploser de l’intérieur. En tout cas je l'espère sincèrement.

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Soyons sérieux, Guedj ne peut être à la fois ciblé par l'extrême droite israélienne et la gauche progressiste...

En ciblant Guedj, figure de la gauche républicaine, sociale et humaniste, on ne s’en prend pas à un extrémiste ou à un opportuniste, mais à un homme qui incarne une ligne de cohérence, de clarté et de responsabilité. Guedj condamne les crimes du Hamas sans ambiguïté, mais il n’a jamais soutenu les exactions du gouvernement israélien d’extrême droite. Il est l’un des rares à maintenir un équilibre lucide, dénonçant à la fois la barbarie terroriste et les représailles indiscriminées contre les civils palestiniens. Il dérange, précisément parce qu’il refuse le simplisme.

Putain Guedj c'est quand même pas hollande !

Alors pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Parce que Jérôme Guedj symbolise ce que certains cherchent à détruire : une gauche capable de discernement concernant Israël. L’attaque contre lui ne vient pas d’une critique sincère, mais d’un montage habile, d’un bloc composite, possiblement alimenté par des trolls, des extrêmes ou des officines qui se nourrissent du chaos... Ok il est socialiste, rien de glorieux... mais rien qui puisse légitimer ça.

Tout indique une tentative de délégitimation ciblée, montée de toutes pièces :On prend une parole sortie de son contexte ; On l’agite sur les réseaux ; On l’accuse de trahison, voire de complicité ; Et on laisse les commentateurs incendier le débat.

Ce procédé n’est pas nouveau. Il est le symptôme d’une époque où l’argument se substitue au soupçon, où l’ennemi principal n’est plus l’injustice mais celui qui refuse de haïr assez fort. Il faut le dire clairement : ce n’est pas Jérôme Guedj qui est en faute, ce sont ceux qui l’attaquent sans fondement, en instrumentalisant un conflit qui mérite mieux que des raccourcis binaires.

Derrière cette opération, ce que l’on vise, c’est possiblement la possibilité d’un débat apaisé, d’une gauche rassemblée, d’un engagement politique qui gagne, parce que toute ses composantes, même les plus extrêmes sont légitimes. En cela, cette attaque n’est pas seulement contre un homme : elle est contre l’intelligence collective.

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