CHIENLIT ET STASIS vs CHARYBDE ET SCYLLA
La stasis résulte généralement d’une tension entre divers groupes sociaux, dont l’un se sent floué par le système politique imposé.
La stasis (du grec ancien στάσις / stásis, pluriel στάσεις / stáseis, « faction, discorde, sédition » a ne pas confondre avec la STASI (Staatssicherheit) police politique d’Allemagne de l’Est… heureux hasard ? désigne dans la Grèce antique une crise politique d’origine sociale et morale procédant d’un conflit interne à une cité-État sur le fondement d’un déséquilibre ressenti dans la répartition du pouvoir, pouvant mener à la guerre civile.
Elle résulte généralement d’une tension entre divers groupes sociaux, dont l’un se sent floué par le système politique imposé. Oui bon c’est clair on n’a rien inventé nos anciens sont déjà passés par la…
Alors si on oublie G DARMANIN qui déclare de manière péremptoire “Quand j’entends le mot ‘violences policières’, moi personnellement, je m’étouffe. La police exerce une violence, certes, mais une violence légitime. C’est vieux comme Max Weber !” Il fait de son mieux. Il est à son maximum. Je vais encore abuser d’une formule facile… on n’apprend pas à un poisson à grimper aux arbres… sinon il finit dans une ZAD. L’Etat revendique… maladroitement le monopole de la violence légitime… Mais il n’est pas le seul. Droit positif versus droit naturel.
Bon si sur le papier on peut comprendre le machin : ok on s’accorde sur un contrat social, on renonce à notre pouvoir absolu et en contrepartie on reçoit la garantie d’un socle de base. J’en ai les larmes aux yeux. Dans ce cadre idyllique c’est l’Etat à travers ses fonctions régaliennes qui assure notre sécurité… Le pied !
Dans la réalité... on a tout essayé depuis l’Antiquité… dès qu’il est question de pouvoir… c’est le… chaos et on s'en prend plein la gueule…
Voici pour vous un petit poème grec suivi de sa traduction par votre serviteur… une traduction un peu personnelle, pardon
« Οὐδεμίαν πω, Κύρν', ἀγαθοὶ πόλιν ὤλεσαν ἄνδρες,
ἀλλ' ὅταν ὑβρίζειν τοῖσι κακοῖσιν ἅδῃ
δῆμόν τε φθείρουσι δίκας τ' ἀδίκοισι διδοῦσιν
οἰκείων κερδέων εἵνεκα καὶ κράτεος·
ἔλπεο μὴ δηρὸν κείνην πόλιν ἀτρεμέ' ἧσθαι,
μηδ' εἰ νῦν κεῖται πολλῇ ἐν ἡσυχίῃ,
εὖτ' ἂν τοῖσι κακοῖσι φίλ' ἀνδράσι ταῦτα γένηται,
κέρδεα δημοσίῳ σὺν κακῷ ἐρχόμενα.
ἐκ τῶν γὰρ στάσιές [stásiés] τε καὶ ἔμφυλοι φόνοι ἀνδρῶν·
μούναρχοι δὲ πόλει μήποτε τῇδε ἅδοι. »
« Point de pays, Jean Luc, tu le sais, dont les hommes de bien aient causé la perte ; mais celle où les méchants capitalistes peuvent s’abandonner à la violence, corrompent le peuple, rendent injustement la justice, dans l’intérêt de leur fortune et de leur puissance, celle-là, n’espère pas qu’elle reste longtemps paisible, quand bien même elle serait maintenant en une paix profonde, du moment où des méchants s’y plaisent à ces gains coupables que suit le malheur public. De là, en effet, les dissensions, les querelles meurtrières. Je crains que cette ville n’accueille bientôt un monarque dans le cadre d’un régime semi-présidentiel d’une cinquième république . ».
Encore une fois tout était écrit.