L'Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme que la malnutrition à Gaza a atteint des "niveaux alarmants".
Selon l'OMS, il y a eu au moins 74 décès liés à la malnutrition en 2025. Sur ce total, 63 sont survenus en juillet, dont 24 enfants de moins de cinq ans, un enfant de plus de cinq ans et 38 adultes.
La plupart de ces personnes ont été déclarées mortes à leur arrivée dans les établissements de santé ou sont décédées peu de temps après, leur corps présentant des signes évidents d'émaciation sévère", a déclaré l'organisation, ajoutant que "la crise reste tout à fait évitable". Le blocage délibéré et le retard de l'aide alimentaire, sanitaire et humanitaire à grande échelle ont coûté de nombreuses vies".
La classification intégrée de la phase de sécurité alimentaire, soutenue par les Nations unies, a même déclaré que "le pire scénario de famine se déroule actuellement dans la bande de Gaza" et que si l'on n'agit pas maintenant, la mort y sera "généralisée".
Même le funky président des États-Unis, Donald Trump, a reconnu l'existence d'une "véritable famine" à Gaza...
« Cela ne ressemble à rien de ce que nous avons vu au cours de ce siècle. Cela nous rappelle les catastrophes survenues en Ethiopie ou au Biafra au siècle dernier », a ajouté, de Rome, Ross Smith, Directeur des urgences du PAM, à des journalistes à Genève, insistant sur la nécessité d’« une action urgente ».
Pourquoi parler d'otages d'Israël à propos des gazaouis?
Depuis 2007 en occultant tout ce qui précède, Gaza est sous blocus israélien terrestre, maritime et aérien, renforcé par l'Égypte au sud. Ce blocus limite sévèrement :
La liberté de circulation des personnes, l’entrée et la sortie des biens essentiels (nourriture, médicaments, matériaux de construction), l’accès à l’eau potable, à l’électricité, aux soins.
Dans ce contexte, les 2 millions d’habitants de Gaza vivent dans un territoire enclavé, surcontrôlé et appauvri, sans possibilité réelle d’en sortir. Cela peut évoquer la condition d’otages pris au piège d’un conflit qu’ils ne contrôlent pas, souvent punis collectivement.
des ONG, des experts de l’ONU et des défenseurs des droits humains parlent : de punition collective, de violations massives du droit humanitaire, de privation délibérée de libertés fondamentales et maintenant de droit de vie et de mort...
Alors oui, le sort des otages israéliens, à plus forte raison jeunes et pacifistes est tragique et bouleversant... mais ni plus ni moins que le sort des otages palestiniens privés de liberté élémentaires depuis des décennies dans la bande de Gaza.
Les principaux responsables sont le gouvernement facho d'Israël et ses alliés et notamment la France par le truchement de ses dirigeants.

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