Difficile de faire un pas dans les rues de Baie-Mahault sans qu'il ne salue une connaissance ou qu'on vienne lui taper dans la main. Frédéric Dumesnil, plus connu sous le nom de «Bawana», est une figure de cette commune de 30 000 habitants. Avec son compère Alex Ignace, ce jeune homme de 34 ans compose la dynamique et efficace cellule insertion de la ville installée au coeur du centre de ressource jeunesse.
«On connaît tout le monde et tout le monde nous connaît, explique fort justement ce solide gaillard souriant aux bras recouverts de tatouages. On est là pour accompagner toutes les personnes en détresse, qu'elles soient soit familiale, financière ou professionnelle. Cela va du simple jeune qui a eu son Bac et s'interroge sur son orientation à celui qui sort de prison sans perspective.» De l'avis de nombreux observateurs locaux, Baie-Mahault, sous l'impulsion de son député-maire (DVG) Ary Chalus, fait office de bon élève en matière de prévention de la délinquance. De bons résultats que l'on doit notamment à la présence des deux médiateurs.
Encore et encore, notre Etat fait naitre la haine.
Incarcéré dans des conditions indignes. On nous parle de République.
Pas besoin d'aller en Iran pour trouver des prisonniers politiques. Détention arbitraire. Un dossier vide. On en a pas assez de faire n'importe quoi dans les territoires et collectivités d'outre mer? On trouve que la haine n'est pas déjà suffisamment forte?
Un père de famille, travailleur social, sali, maltraité, piétiné par la République. A vomir.
Encore une fois. Encore une fois notre police et notre justice française font n'importe quoi en toute impunité.
Chacun se souvient des mouvements sociaux et barrages de fin 2021 qui ont immobilisé l'île pendant plusieurs semaines. A l'issue de ces faits plusieurs hommes ont été interpellés et certains ont été incarcérés.
Juan BRANCO est présent aujourd'hui en Martinique pour défendre l'un des prévenus encore en détention.