celui qui brandit le peuple souverain lorsqu’il sert son propos se montre prompt à délégitimer toute contestation citoyenne lorsque celle-ci s’oppose à ses projets.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Bruno Retailleau affirme qu’« c’est au peuple souverain qu’il revient de se prononcer sur les questions essentielles de la sécurité et de l’immigration », notamment par voie référendaire. Malgré la censure du Conseil constitutionnel, il persiste et signe, assénant un nouveau coup de sabre à l’État de droit. C’est pourtant le même homme qui, à propos d’une pétition contre la loi Duplomb exceptionnellement suivie à l’Assemblée nationale, écrivait dans une tribune : « Mais dès qu’il s’agit de mener à bien un projet ou de lever un verrou normatif, voilà que se lèvent des militants extrémistes qui n’ont que faire de la légitimité de la représentation nationale, ni de l’autorité de la science. Toute décision est désormais contestée par des minorités organisées qui se prétendent légitimes pour imposer leur loi à la majorité. À Notre-Dame-des-Landes. Sur le chantier de l’A69. Désormais contre la loi Duplomb. »
Ainsi, celui qui brandit le peuple souverain lorsqu’il sert son propos se montre prompt à délégitimer toute contestation citoyenne lorsque celle-ci s’oppose à ses projets.
Gerbant!
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