Jean Dides : inspecteur principal, 5e section des Renseignements Généraux, spécialiste des affaires juives à la préfecture de police de 1942 à 1944). Un rôle taillé sur mesure.
La plupart de ces inspecteurs sont et vivent dans un climat xénophobe, antisémite et anticommuniste, à l'image de l'État de Vichy et d'une partie de la population.
Les Brigades spéciales, ancêtres de nos renseignements généraux puis territoriaux, sont notamment à l'origine de l'arrestation et de la torture des 23 résistants FTP MOI (main d'oeuvre immigrée) parmi lesquels figure Missak Manouchian, lequel doit prochainement entrer au Panthéon... Si quelque chose vous échappe c'est logique.
La politique collaborationniste du régime de Vichy permet une coopération étroite entre les forces répressives allemandes et françaises. C'est ainsi que le 8 août 1942, René Bousquet, préfet et secrétaire général de la police de Vichy, et Carl Oberg, Höherer SS- und Polizeiführer (« chef supérieur de la SS et de la police allemande ») pour la France, signent un accord de coopération. Mais l'essentiel des arrestations se font sur la base de textes français d'avant-guerre, les « décrets Daladier ».
Les brigades spéciales travaillent ainsi avec les différents services de sécurité allemands (Geheime Feld Polizei, Ordnungspolizei, Kripo, Gestapo, Sicherheitsdienst...), afin de démanteler les groupes de guérilla, à Paris en particulier, qui entretiennent un sentiment d'insécurité au sein des troupes occupantes.
Extrait prise de parole Jean DIDES 25 fév 1958 Assemblée Nationale :
- Jean Dides. "Mais la seconde tâche permanente du parti communiste n'est-elle pas aussi de combattre violemment l'action de la police républicaine et la sociale-démocratie ? (Interruptions à l'extrême gauche.) Croyez-vous, mes chers collègues, que le poème d'Aragon, membre du comité central du parti communiste, publié par le Front Rouge en 1931 ne soit toujours d'actualité: « Descendez les flics, camarades, descendez les flics ! feu sur les ours savants de la social-démocratie! feu sur la conduite du parti communiste français! » ? (Interruptions à l'extrême gauche. — Applaudissements à l'extrême droite et à droite.) Aujourd'hui comme hier, le parti communiste qui arme le bras des assassins de la police, des musulmans fidèles à la patrie commune..."
Les débats de l'époque ressemblent beaucoup aux débats d'aujourd'hui entre le pouvoir et la NUPES.
Le DIDES a eu le culot de prétendre avoir eu une action de résistance alors qu'il collaborait activement. Curieusement cette action glorieuse n'est pas documentée.
il se sert de sa position pour engager une action de résistance[réf. nécessaire],
« Dès 1947, avec l'aide du commissaire Jean Dides, le pouvoir mettait en place une police de l'ombre susceptible de monter des mauvais coups, de pratiquer le fichage, l'espionnage et la provocation d'une manière structurée. S'ajoutait à cela la mise en place de réseaux dont le rôle était d'intimider les témoins. Tout ce système de perversion civique sera institutionnalisé avec l'arrivée de Jean Baylot à la tête de la préfecture de police, en 19513. »
Comment accorder notre confiance à une police qui tire son inspiration d'anciens cadres nazis. Sérieusement?
Comment accepter des pères fondateurs odieuses raclures antisémites et xénophobes? Si les fondations sont vermoulues comment bâtir la confiance?