“Je serai là !”, que je vous dis !!!!!, en 2027, en 2032, en 2099 s’il le faut. Bah oui, comme tous les brouteurs d'Abidjan, je ne pars que quand la source est sèche.
D’abord je vous parle comme à un date Tinder : “Tu sais, j’ai changé… Je ne toucherai plus à ton Livret A.”
Et puis je glisse un petit décret. Paf. 200 milliards de dettes de plus, pendant que tu regardes Koh-Lanta.
Le secret, c’est d’y aller mollo : un hôpital qui ferme ici, un prof en moins là…
Et toujours avec le sourire : “Ce n’est pas moi, c’est la conjoncture !” ou encore « Qui aurait pu prédire (…) la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été dans notre pays ? »
Je te fais croire que t’as gagné : “Tu peux bosser jusqu’à 64 ans, félicitations !”
Et hop, je te prends ton avenir, en échange d’un Pass Culture et d’un flyer pour t’expliquer comment investir dans l’économie verte... via BlackRock.
Objectif final : siphonner le coffre jusqu’au dernier centime
J’ai déjà vidé les caisses de l’État pour financer les exonérations de cotisations sociales de mes potos riches (ceux qui ont réussi).
J’ai épuisé les soignants, ruiné les profs, essoré les collectivités (ceux qui ne sont rien).
Il ne me reste plus qu’à m’attaquer à vous directement : vos bas de laine, vos assurances-vie, votre garage transformé en chambre Airbnb.
Et je vous préviens : “Je serai là !” Sur tous les écrans, dans tous les bulletins, dans toutes les conférences de Davos ou Bielderberg.
Car un bon brouteur ne meurt jamais. Il mute. “Licorne un jour, sangsue toujours”
Alors oui, appelez-moi comme vous voulez : Président ? C’est mon alias, Brouteur ? C’est mon cœur de métier, emmerdeur ? C’est mon ADN.
Et si vous avez encore un peu d’argent sous le matelas, je passerai le prendre. Avec le sourire.
Bientôt : "Moi, Emmanuel M., exilé fiscal, j’ouvre une micro-entreprise à Dubaï pour coacher des influenceurs en stratégie budgétaire."

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