Donald Trump a élevé le sophisme au rang d’art destructeur. Maître incontesté de la manipulation rhétorique, il n’a pas besoin de faits pour convaincre, juste d’une bonne dose de peur, de simplifications outrancières et d’attaques personnelles.
Il ne débat pas, il hypnotise, réduisant des problèmes complexes à des slogans qui frappent fort mais sonnent creux. Son discours ? Une farce logique où la vérité n’a jamais sa place.
Quand il affirme que "les Mexicains apportent la drogue, le crime, ce sont des violeurs", il ne fait que jouer sur la peur, caricaturant une population entière pour justifier des politiques xénophobes.
Peu importe les données, peu importe la réalité, seule compte l’émotion brute qu’il provoque chez son auditoire. Et quand il déclare : "Vous êtes soit avec moi, soit contre l’Amérique", il enferme ses partisans dans un choix absurde et manichéen, éradiquant toute possibilité de réflexion ou de nuance.
Mais Trump ne s’arrête pas là. Son arme préférée reste l’attaque personnelle. Plutôt que de répondre aux idées de ses adversaires, il préfère les humilier publiquement. Hillary Clinton devient "Crooked Hillary", Joe Biden "Sleepy Joe".
En quelques mots, il réduit des figures politiques à des caricatures, détournant l’attention des débats essentiels pour les transformer en un spectacle grotesque où la raison est abandonnée.
Et bien sûr, il y a sa technique favorite : l’appel à la foule. "Des millions de personnes disent que je suis le meilleur président." Aucune preuve, aucune donnée, juste l’affirmation répétée jusqu’à ce qu’elle devienne une vérité pour ses partisans. Dans son monde, les faits ne comptent pas. Ce qui compte, c’est ce qu’il dit, et la manière dont il le dit.
Mais cette méthode va au-delà du simple show politique.
Trump a réussi à contaminer tout un système démocratique avec ses sophismes.
En renvoyant systématiquement la vérité au rang de "fake news" et en érigeant ses propres déclarations comme dogmes, il a détruit la confiance dans les institutions et créé un climat où le doute et la polarisation dominent. Ce n’est plus seulement un problème de style, c’est une attaque directe contre le fondement même de la démocratie.
Donald Trump est plus qu’un simple manipulateur. Il est une menace active pour la vérité, la raison et le débat. Ses sophismes, qu’ils soient volontairement construits ou issus de son mépris pour la complexité, ne sont pas des erreurs innocentes. Ils sont une stratégie délibérée pour diviser, dominer et polariser. Le danger qu’il représente ne réside pas seulement dans ce qu’il dit, mais dans l’effet corrosif qu’il a sur la pensée collective. À chaque mensonge, chaque simplification outrancière, il pousse un peu plus la démocratie vers l’abîme.
Trump c'est le boss du sophisme. Le king !
Ensuite il y a les disciples :
Nicolas Sarkozy "Vous en avez assez de cette bande de racaillles, on va vous en débarrasser"
Darmanin « Quand j'entends le mot violences policières, personnellement je m'étouffe"