Ce n’est pas une dérive, c’est une stratégie. Le CRIF n’a jamais été neutre, mais il franchit ici une ligne rouge : se faire le bras armé d’un pouvoir autoritaire, sur fond de croisade idéologique.
À l’international, il défend sans nuance un gouvernement israélien d’extrême droite, raciste, liberticide, engagé dans une entreprise d’écrasement d’un peuple entier et qui fout un bordel monstre qui met en danger l'humanité entière.
En France, il entend dicter les frontières du champ républicain, désigner les bons et les bannis, faire taire ceux qui refusent de se soumettre à sa lecture unique du monde. Mais qu'il porte donc plainte contre antisémitisme contre LFI et qu'on en finisse, mais non, c'est voué à l'échec et c'est beaucoup plus simple de salir.
Qu’un représentant communautaire se transforme en commissaire politique, qu’il s’arroge le droit de trier les partis légitimes et ceux qu’il faut éradiquer, devrait scandaliser.
Mais ce qui interroge encore davantage, c’est le profil de celui qui porte cette offensive : président d’honneur le jour, patron de cabinets privés le soir, spécialisés dans la captation d’aides publiques alors que les finances publiques sont exsangues?. Est-ce au nom de la République ou d’intérêts bien plus personnels qu’il parle avec tant d’assurance ?
Le CRIF ne défend plus la communauté juive : il défend une ligne.
Et cette ligne est celle d’une droite dure, religieuse, sécuritaire, étroitement solidaire d’un pouvoir israélien qui foule aux pieds le droit international. Mais ou est donc la laïcité?
Si la République doit être protégée, c’est aussi de ceux qui prétendent parler en son nom tout en rêvant de bâillonner ceux qui ne pensent pas comme eux.
Bon je vous laisse je vais vomir.