
Ah, McDonald's… le symbole par excellence du capitalisme à la sauce ketchup, où l'on peut acheter un menu pour trois fois rien et repartir avec bien plus que des frites : un petit bagage de coûts sociaux, sanitaires et environnementaux qu’on préfèrerait ignorer.
Commençons par les conditions de travail. Derrière le sourire forcé du caissier se cachent souvent des salaires microscopiques. Le rêve américain à l’envers : beaucoup d’heures, peu d’euros. Ajouter à cela des horaires flexibles (comprendre : totalement imprévisibles) et des contrats à durée indéterminée... ou plutôt indéterminables. Ah oui, et bonne chance pour progresser dans la hiérarchie, à moins d'être un as du grill.
Côté santé, on frôle la catastrophe nationale. Entre un cheeseburger et une bonne dose de frites, on prépare tranquillement les bases d'une obésité triomphante. Manger McDo régulièrement, c’est comme investir dans une assurance santé… sauf que c’est pour mieux la ruiner. Diabète, maladies cardiaques, et j’en passe. Merci Ronald McDonald pour ces petites contributions à la surcharge des systèmes de santé !
Et parlons un peu de notre belle planète. Parce que si McDo s'efforce de planter des petites salades dans ses burgers, il faudrait un sacré potager pour compenser la déforestation provoquée par l’élevage intensif de leurs vaches. Sans parler de ces charmants emballages plastiques qui finissent souvent plus dans l’océan que dans une poubelle de tri. La planète respire… du méthane.
Puis il y a l’impact économique local. Vous connaissez ces petits bistrots chaleureux qui servent de vrais repas faits maison ? Eh bien, dites-leur adieu. Quand un McDo débarque en ville, il chasse souvent les petites enseignes locales à coup de burgers à prix cassés. Bonjour l’uniformisation ! Désormais, que vous soyez à Paris, Tokyo ou Buenos Aires, vous aurez toujours le même goût de standardisation dans la bouche.
Et si l'on ajoute à cela quelques petites pratiques d'optimisation fiscale… Parce que oui, quand vous payez votre Big Mac, McDonald's a déjà réfléchi à comment ne pas trop en reverser aux services publics. Ils sont forts en sauce, mais encore plus en fiscalité. Tout ça sans compter les nombreux procès qui viennent avec la marque : conditions de travail douteuses, environnement, santé publique… C’est un buffet à volonté.
Alors, brûler les McDo ? Bon, peut-être qu’il y a des moyens plus subtils, mais une chose est sûre : les coûts sociaux, eux, s'empilent bien plus vite que leurs cheeseburgers.
En tout cas, en Martinique certains ont choisi le feu...

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