CARREFOUR : L’ARGENT PUBLIC POUR PRÉCARISER LES SALARIÉS ?

📉 Chiffres accablants (source Carrefour, Sénat 2023) :

📌 – 37 990 emplois Carrefour en France entre 2017 et 2023 (de 112 408 à 74 418)

📌 – 51 042 emplois au total dans le groupe sur la même période

📌 – 23,5 % d’effectifs en 6 ans

💸 Et dans le même temps :

• Total 2013–2018 :

💶 CICE : 744 M€

💶 Exonérations : 1 289 M€

💰 Aides publiques totales : 2 033 M€

🏦 Dividendes versés : 2 865 M€

Carrefour a donc versé plus de dividendes que ce qu’il a reçu en aides publiques, tout en réduisant son nombre de salariés. Et, comme l’a reconnu son PDG, aucune de ces aides n’est allée aux nouvelles entités franchisées, qui pourtant reprennent une partie de l’activité.

👉🔥  Carrefour n’est plus un employeur : c’est un rentier, qui transforme ses magasins en franchises pour :

se débarrasser du droit du travail et des protections collectives,

entraver la représentation syndicale,

préserver ses dividendes.

🎩 Le patron déclare sans sourciller que "l’emploi en France continue à croître"... alors que le groupe ne crée plus rien : il exploite les vrais créateurs d’emplois (les franchisés) sans partager les ressources publiques qu’il capte.

📢 Assez !

Il est temps de :

Conditionner les aides publiques au maintien des emplois et au respect du droit du travail ;

Redonner du pouvoir aux salariés dans les décisions stratégiques ;

Dénoncer ce modèle de prédation où les salariés sont la seule variable d’ajustement.

Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ?
Avec Carrefour, c’est surtout "tout pour les actionnaires, rien pour ceux qui bossent."

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