Mais soyons sérieux deux minutes. Qui instrumentalise qui, exactement ?
Là où La France Insoumise cherche tant bien que mal à éviter la stigmatisation d’une partie de la population souvent assignée au soupçon (même si personne n'aime les barbus fanatiques fachos débiles), la droite, elle, recycle sans vergogne un triptyque bien rôdé :
le sécuritaro-populisme,
l’identitaro-droitisme,
et le punito-réactionnisme.
Un cocktail anxiogène, bien plus efficace pour gagner des voix qu’un vrai programme social ou écologique.
Seiches à encre lourde (Tandis que certains sont soupçonnés d'enrichir de l'uranium, d'autres enrichissent en douce de l'encre de seiche... dangereux !)
Regardons-les d’un peu plus près, nos céphalopodes politiciens.
Bruno Retailleau, tout droit sorti d’un dictionnaire de rhétorique conservatrice blanche, balance de l’encre à jets continus, brouillant les eaux avec des phrases alambiquées sur "le délitement de l’autorité".
Gérald Darmanin, lui, nage entre deux eaux, faussement rebelle mais vraiment répressif teigneux et ignorant, avec une agilité toute mollusquienne.
Et Laurent Wauquiez, en haut de sa montagne, projette régulièrement ses nuages d’encre pour faire oublier qu’il ne propose rien d’autre qu’un vieux projet national-répressif repeint en bleu-blanc-sécurité aux frais du contribuable.
Tous trois pratiquent avec zèle la stratégie de la seiche : enfumer l’électorat, masquer le vide, et fuir les vrais enjeux.
Le grand renversement
Et pendant qu’on accuse LFI d’"accommoder l’islamisme" ou de verser dans l'antisémitisme (ce qui, au passage, n’est jamais étayé autrement que par des procès d’intention), on détourne l’attention des véritables compromissions politiques : celles qui flirtent baisent avec les idées du RN, celles qui sacrifient les libertés publiques sur l’autel de la peur, celles qui construisent un récit national en carton-pâte pour occuper le vide sidéral du projet de société débile d'une droite fanatique consanguine à la botte de la Heritage Foundation.
C’est donc bien l’hôpital qui se fout de la charia.
L’un tente de protéger les plus fragiles contre la stigmatisation (LFI), l’autre fabrique des ennemis de l’intérieur pour mieux régner.
Alors oui, entre les accusations d’islamo-gauchisme et les pratiques d’islamo-sensationnalisme, il est temps de retourner la question :
Qui joue vraiment avec le feu ?
Et surtout, qui l’allume ? Mais bordel qui croit encore à ces connerie !!!??? Pourquoi ne pas promouvoir l'aide à mourir pour les "politiques" atteints de démence précoce??
Un peu d'humanité... pour l'humanité. On ne veut pas de vous, vous êtes des imposteurs.

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