(Un champs lexical de l'extermination génocidaire d'une grande richesse)
En droit international, le silence ou l’inaction face à un crime de masse peuvent être assimilés à : une complicité par passivité, les États ou organisations qui observent et se taisent, alors qu’ils ont connaissance des faits et les moyens d’agir, laissent perdurer le crime; Non-assistance à population en danger : à l’échelle individuelle, c’est l’équivalent du délit de non-assistance à personne en danger.
À l’échelle collective, on parle de manquement au “devoir de protéger” (principe R2P reconnu par l’ONU); Normalisation de l’horreur : l’absence d’unanimité dans la condamnation, surtout quand elle concerne des attaques contre des civils, peut être vue comme une façon de légitimer tacitement le crime.
L’inaction ou l’absence de condamnation claire revient à couvrir le crime, et donc à une complicité morale, politique et parfois juridique.
Putain mais à quel moment quelqu'un va arrêter ces gens !!??
En faisant abstraction de ce "chef d'Etat dégénéré" qui croisera un jour la route d'une rafale ou d'un procès, c'est le moment de regarder "ils sont partout" de Yvan ATTAL pour se rappeler de ne pas assimiler la folie criminelle de "quelques barbares sans limites" à l'ensemble d'une communauté. C'est dur, comme le soulignait avec une grande finesse Blanche GARDIN dans un sketch, qu'on tente actuellement de Dieudonner avec une grande violence ... C'est difficile, mais tellement nécessaire.