A force d'écouter les génies grotesques de l'entre-soi narcissique de la soi-disant gauche radicale - laquelle s'exprime au nom d'à peu-près 0,001% de la population - la direction de LFI n'en finit pas de trahir le peuple et de s'éloigner de ses suffrages. Le mot "masse" a définitivement disparu de son vocabulaire, de ses ambitions et - à fortiori - de ses préoccupations. La dernière sortie de l'élu de Cachan Dominique Lanoé selon qui la police est "armée pour tuer les citoyens" (relayée par l'inénarrable Hugo Bernalicis tenant à préciser qu'il envisageait une police non armée "d'armes létales"), est évidemment une insulte à la vérité sachant qu'AUCUNE bavure par arme létale n'est à déplorer depuis plusieurs années, mais qu'au contraire tous les cas de violences policières mortelles récentes sont le fait d'usage d'armes et/ou de force réputées NON LETALES.
Des absurdités aussi énormes sont généralement proférées en fin de soirée arrosée par des militants groupusculaires n'ayant jamais imaginé ne serait-ce que briguer le moindre mandat électif.
Faire semblant d'ignorer que la police est armée en premier lieu dans un but préventif d'actions violentes, puis dans celui de protéger (et rassurer) des citoyens se sentant de plus en plus souvent menacés dans leur quotidien par un niveau de violence qui ne cesse de croître - du fait de délinquants tellement sûrs du non usage des dites armes létales par les forces de l'ordre qu'ils n'hésitent plus à les agresser directement et gratuitement - est une nouvelle marque du mépris total des préoccupations réelles des classes populaires par la direction de LFI. Cette incapacité à se débarrasser d'un carcan idéologique nouveau et artificiel et dont l'absence avait permis à JLM d'atteindre les sommets de 2017, le conduira en 2022 à tutoyer les tréfonds atteints par Eva Joly en 2012.
Et le pire c'est qu'il le sait.
A bon entendeur.