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Billet de blog 17 juillet 2012

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Vers l'Etat optimal

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Vers l’Etat optimal, un ouvrage riche en informations sur l'offensive idéologique et politique libérale, face à la dégringolade du système bancaire et financier.

Dès la préface le ton est donné c'est Michel Camdessus qui nous parle : "Vers l'Etat optimal" il y a dans ce langage une immense ambition. Dans le cours de leur histoire, les peuples ne parviennent que rarement à s'approcher d'un tel idéal. Pourtant, une nation qui s'est construite autour de son État et qui continue à en attendre beaucoup doit constamment s'interroger sur son efficacité, la qualité et le coût des services qu'il rend et en exiger l'excellence. Dans un environnement en changements constants, de plus en plus rapides et profonds, et où la compétition entre les pays et les systèmes se joue sur leur capacité d'adaptation et de réforme, cette exigence devient primordiale.

Tel est le contexte dans lequel a été lancée en juillet 2007 la Révision générale des politiques publiques (RGPP). Les présentes études rendent compte des efforts réalisés. Une conclusion s'imposera aux yeux des lecteurs : l'oeuvre entreprise devra être continuée, approfondie et étendue aux secteurs qui n'ont pas encore été soumis à ces disciplines


 
Malheureusement les peuples qui ont atteint cet idéal ne seront pas cités, toutefois on suppose qu'il s'agit aux yeux de M.Camdessus notamment de l'Argentine. Alors qu'il était directeur général du FMI, il était venu personnellement encourager et féliciter le président Menem pour sa politique de « privatisation optimal » des entreprises d'Etat. Michel Camdessus est un « expert » avisé  comme le prouve ses analyses pertinentes

Qui a dit : « L’Argentine a une histoire à raconter au monde : une histoire sur l’importance de la discipline fiscale, des changements structurels, et une politique monétaire rigoureusement maintenue » ? M. Michel Camdessus. C’était le 1er octobre 1998, au siège du FMI. On connaît la suite : un effondrement industriel et bancaire, une explosion de la misère. Autant de déclarations – parmi des dizaines d’autres – largement ignorées lorsque M. Camdessus a présenté son rapport sur la France , en octobre dernier. M. Nicolas Sarkozy, ministre de l’économie et des finances à l’époque et récipiendaire de ce pensum, a aussitôt déclaré en faire son « livre de chevet » (lire « Casse sociale sur fond de rapports officiels ») Le gouvernement y puise son inspiration. Le Mouvement des entreprises de France (Medef) s’en sert comme d’une bible. Les médias l’ont encensé : pas un journal télévisé, un débat politique, une émission littéraire (eh oui !) qui ait échappé à la présence de M. Camdessus.

Pourtant cet ex-maître à penser du FMI, nouveau conseiller de Jean Paul II, a pour particularité d’être un expert qui se trompe tout le temps. Là où M. Camdessus est passé, les économies émergentes ont trépassé. Il a même dû démissionner de la direction de l’institution internationale, le 14 février 2000, un an avant la fin de son mandat, en raison des contestations de sa politique ultralibérale.

En treize ans de règne sur le FMI, il a pu appliquer son programme. Résultat : une dizaine de crises financières majeures. A chaque fois, les solutions imposées ont aggravé les crises, quand elles (...)

Extrait de l’article Les fourberies  de M. Camdessus, Le monde diplomatique janvier 2005

Cet ouvrage reste dans cette ligne, la crise, le mal c’est l’Etat. Il faut donc le réformer, et pour cela il y est fait l’éloge de la RGPP qui pourtant est critiquée pour ses éffets néfastes et le peu d’éfficacité en terme d’économie qu’elle a généré. En revanche c’est une machine à supprimer les fonctionnaires, les services publiques et ses missions les plus importantes pour le bien commun que sont : la santé, l’éducation, le logement, la justice, et  même, la défense et la police.

Pour se donner une idée, il suffit de lire le sommaire de l’ouvrage pages 5 et 6 :

Sommaire

7       PRÉFACE

        Michel Camdessus

11    INTRODUCTION

        Frédéric Rouvillois

PREMIÈRE PARTIE

POURQUOI REFORMER L’ÉTAT ?

43     L’État au régime et son mille-feuille territorial

Olivier gohin

63     « L’État optimal » sous l’œil des marchés financier

Jean-Paul Betbèze

73     La transformation des attentes des entreprises françaises

Jean-François Roubaud

DEUXIÈ PARTIE

VERS QUOI TENDRE ?

87     L’État régulateur

Jean-Ludovic Silicani

99     Comment l’Université française contribue à l’effort national de la croissance

Patrick Hetzel

115   Faire évoluer les règles de gestion du patrimoine public

Michel Degoffe

127   Réformer l’État – l’exemple du ministère du Développement Durable

Jean-François Monteils

135   La fusion de la Direction générale des impôts et du Trésor public

Philippe Parini

143   Pour une refondation de la stratégie des finances publiques

Jean-Philippe Cotis

155   Renforcer la gouvernance pour redresser les finances

publiques

Julien Dubertret

167   Dégager des marges de manœuvre

Ramob Fernadez

TROISIÈME PARTIE

COMMENT RÉFORMER ?

185   Un gouvernement moderne et des réformes viables : l’approche canadienne

Franck Des Rosiers

199   L’adhésion des agents publics et la réussite d’un grand programme de modernisation durable de l’État

Jean-François Verdier

209   Culture du résultat et modèle de l’entreprise

         Joseph Théophile

219   La RGPP et l’amélioration de la qualité du service rendu aux usagers

Henri-Michel Comet

CONCLUSION

233   Péréniser la démarche

Rolf Alter

POSTFACE

245   Le premier acte d’une modernisation durable

François-Daniel Migeon

253   A propos des auteurs

Éléments biographiques 

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