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Billet de blog 30 mai 2019

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FRANCE INSOUMISE : APRES LA DEFAITE, MAINTENANT LE PEUPLE ?

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N'y allons pas par quatre chemins : les élections européennes de ce 26 mai 2019 sont une défaite pour la France Insoumise et une victoire de LREM et du RN. Avant de continuer, entendons-nous sur quelques points préliminaires. Une élection quelle qu'elle soit est une photographie de l'état du pays, qu'il s'agit de tâcher de lire correctement. De plus, une élection intermédiaire, la première après la séquence présidentielle-législatives de 2017, donne une certaine idée de l'état des forces en présence. En outre, il s'agit d'éviter ici tout écueil gauchisant : une élection est toujours gagnable dans l'absolu. Je précise : chaque élection peut être gagnée par une force politique pour peu qu'elle fasse preuve d'une stratégie cohérente et adaptée. En d'autres termes, il est question de ce que l'on nomme généralement la perspective majoritaire : prendre le pouvoir par les urnes. Dès lors, un résultat quel qu'il soit doit être analysé à l'aune de cet objectif et des éléments qui ont permis, ou non, de l'atteindre. Force est de constater que pour la France Insoumise, l'objectif, qui fut pourtant fixé de gagner ces élections (j'y reviendrai) est très loin d'être rempli. Je compte bien essayer ici, modestement, de porter une tentative de compréhension, forcément incomplète mais nécessaire je le crois, afin de mieux se relever, et de ne pas laisser l'avenir nous échapper et filer entre les mains du duo du système et de son assurance-vie que sont LREM et le RN.

Quelques chiffres

(Les chiffres concernant le scrutin de dimanche viennent de l'IFOP, disponibles en détail sur leur site internet : https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2019/05/116339-Rapport-JDV-COMPLET-d%C3%A9taill%C3%A9_2019_05.27.pdf )

Premier aperçu, les différences de score en pourcentage entre les présidentielles et les européennes :

Montpellier 2017 : 31,46%, 2019 : 9,88%

Lille 2017 : 29,92%, 2019 :10,27%

Seine Saint Denis 2017 : 34%, 2019 : 11,04%

La Réunion 2017 : 24,53%, 2019 : 19,06, derrière le RN premier à 31% (historique pour l'île)

Ces quelques exemples, grandes villes symboliques, départements populaires métropolitain et ultramarin, où la FI était en tête en 2017, donnent une certaine idée de la défaite. Poursuivons.

Abstention de l'électorat du premier tour de 2017 : FI 53%, RN 40%. L'électorat FI étant le moins mobilisé, le RN le plus.

Catégories sociales les plus mobilisées (au dessus de la moyenne nationale) : les CSP+ (cadres professions intellectuelles), ainsi que les retraités dont la mobilisation est massive. Les employés, ouvriers, chômeurs sont eux en bien en dessous de la moyenne. Ces CSP+ et retraités étaient les catégories les moins importantes de l'électorat FI de 2017. Dans leur choix de vote, elles nous plaçaient systématiquement 4e lors de la présidentielle, à l'exception des cadres qui nous plaçaient 3e devant le FN, mais largement derrière Fillon et Macron.

Dernière indication, importante pour la suite. Parmi les votants de dimanche, la plus grosse dispersion est le groupe de ceux qui avaient voté Mélenchon. Seuls 37% d'entre eux ont revoté FI.

Bilan : la FI ne parvient pas à mobiliser l'électorat populaire qu'elle avait su conquérir en 2017, et voit son électorat issu des classes moyennes urbaines, à capital culturel et / ou financier conséquent se répartir sur d'autres listes. Tout est là, il s'agit maintenant de comprendre pourquoi.

Un début de campagne prometteur

En septembre 2018, tout semble sourire à la FI. Jean-Luc Mélenchon et le mouvement sont sans conteste la première force d'opposition au pouvoir. Le travail parlementaire est remarquable et réussit avec brio à faire de l'Assemblée Nationale une caisse de résonance du sérieux programmatique et d'une probable capacité à gouverner à terme le pays. Le FN est toujours dans les choux, incapable d'exister depuis le second tour de 2017. C'est le moment de la ligne du « référendum anti-macron », développée depuis le printemps 2018 et la Fête à Macron, et ré-enclenchée après l'été. Ligne logique au vu de la position d'opposant, et ainsi de jouer la première ou la seconde place lors de la future échéance électorale. Faire le lien commission européenne – macron qui en est un exécutant docile. Lever le voile sur la start-up nation, version globish de la concurrence de tous contre tous, toujours au service des mêmes. Bref un pouvoir heurtant de plein fouet le vieux fond égalitaire et démocratique du pays, qui s'était exprimé de façon aussi puissante qu'inédite en 2005. Cette ligne du référendum était surtout la seule adaptée, à cette période, face à une élection réputée difficile. Aucun insoumis ne croit réellement à l'utilité du parlement européen. L'Union Européenne même passe son temps à prouver son essence anti-démocratique inscrite dans le marbre de ses traités. Cependant, malgré ses caractéristiques, cette élection, demeurait fondamentale pour la FI : transformer l'essai de l'image de la première force d'opposition vers l'alternative évidente de gouvernement. Montrer par une victoire électorale qu'après Macron, ce serait forcément notre tour.

Puis vint octobre-novembre.

Hiver russe

C'est un classique de l'histoire militaire que la tragique aventure de Napoléon Bonaparte et de sa campagne de Russie, envoyant la « plus grande armée du monde » au casse-pipe, à rebours de toute considération stratégique et défaite par le « général hiver ». Envoyer l'armée en niant les réalités climatiques, voilà le fond de la défaite de l'Empereur des français.

Au moment même où se lève dans le pays un des plus formidables mouvement sociaux depuis des décennies, mouvement aux caractéristiques particulières des révolutions citoyennes si bien théorisées et comprises et cœur originel de la fondation de la FI, le choix est donné de recentrer la campagne sur des valeurs de la gauche plus traditionnelles. Ainsi l'alliance avec la GRS d'Emmanuel Maurel, ainsi la mise en avant des profils issus des partis traditionnels, ainsi la tête de liste, dont le fond d'engagement, la sensibilité jeune « rocardienne » (comme on disait entre nous il y a quelques années) de l'Unef Sciences Po. Individuellement brillante certes et qui a fait le job pour lequel elle a été recrutée. Mais à rebours du mouvement dans le pays, en décalage vis à vis du climat social. Cependant, au-delà des profils, qui en disent assez sur le choix de campagne, c'est le fond dont il s'agit, lui aussi orienté vers un certain électorat des classes moyennes urbaines. Ne prenons qu'un seul exemple qui résume bien le choix : répéter qu'on a été courtisée par Génération.s et Place Publique avant de choisir la FI, c'est bel et bien s'orienter dans un certain électorat, qui comme sa tête de liste serait courtisé entre plusieurs listes « de gauche ». Cet électorat qui, comme je l'ai souligné plus haut, a été très volatile, qui après avoir voté Mélenchon en 2017 s'est répartit pour plus de la moitié chez d'autres listes, PP-PS, G.S, EELV, PCF ce dimanche.

La charrue avant les bœufs

Disons quelques mots sur cet électorat qui a donc été le cœur de cible de cette campagne. Ces classes moyennes urbaines dotées d'un certain capital culturel et/ou financier. Cet électorat s'est mobilisé et explique en partie la hausse de participation. Le reste de la hausse étant la capacité du FN à faire voter sa base électorale, notamment en mobilisant mieux les personnes de CSP- qui avaient voté pour lui en 2017, et la très bonne mobilisation des retraités qui ont cette fois massivement voté LREM.

Ces classes moyennes ont été pendant vingt ans, du milieu des années 80 aux années 2000 le sujet de l'histoire pour le PS. Son électorat fidèle et au prisme duquel il faisait ses stratégies, dont les plus caricaturales étaient les fameuses notes de Terra Nova. Il a grandi, accompagné le PS durant toutes ces années, croyant dur comme fer au mythe de la moyennisation de la société et se vivant comme le « peuple de gauche », celui pour qui et par qui tout était jugé bon ou mauvais. Cependant, la moyennisation est finie. Depuis le point culminant du choc économique de 2008, cette catégorie sociale est en recul en valeur absolue, est de plus en plus précarisée et déclassée en termes économiques, et son unité politique a volé en éclats en même temps que son parti historique, le PS. Pourtant, étant surreprésentée dans les médias et les représentations que la société se donne à elle-même à travers eux, elle a globalement maintenu ses matrices culturelles qui ont politiquement accompagné son expansion passée. Elle abhorre ce qu'elle nomme « violence », est pro-européenne mais souhaite un tournant social incantatoire. Elle a une tendance plus ou moins prononcée pour le mépris de classe, façon de se rattacher à son hégémonie sociale perdue. Elle veut le changement mais dans la raison et le calme. Quand elle est ouvertement de gauche, elle l'est principalement par bonne conscience : il ne faut pas que ça bouge trop. Son vote est alors un vote de provoc' d'extrême-gauche, non dangereux car profondément minoritaire, ou un vote plus « raisonnable » pour des gens qui, s'ils sont élus, promettent de rester tout de même sages. On vote EELV comme on recycle individuellement ses déchets, ça ne dérange personne, et si jamais ça change quelque chose, c'est un changement bien sage et tranquille, qui finalement perpétue l'existant.

La nouveauté depuis 2008 est que cette catégorie, de plus en plus précarisée, peut par moments être ouverte et se laisser tenter par un discours plus conflictuel avec l'ordre établi. Ce fut le cas en 2017. Mais si ce discours a pu séduire, c'est surtout qu'il était porté par une force qui a attiré cet électorat : un socle populaire puissant et déterminé sur lequel Jean-Luc Mélenchon avait construit sa campagne. C'est ce socle qui a permis de traverser la brève mode hamoniste de janvier-février 2017, tirant à lui progressivement ces classes moyennes « de gauche ». Classes qui, revendiquant régulièrement leur détestation pour le grand méchant Mélenchon, jamais assez gentil, toujours trop quelque chose, se sont finalement ralliées, « la force allant à la force ». Contrairement à ce qu'en dise certain.e.s, la Révolution n'est pas le peuple adossé aux élites des lumières mais les élites contraintes par la mobilisation du dit peuple pour régler ses problèmes concrets. L'erreur originelle de cette campagne européenne est là : avoir pris trop à cœur l'enjeu de ramener sur le vote FI cet électorat, en oubliant qu'en l'état actuel il est au mieux suiviste, et en surestimant l'implantation au sein des classes populaires de la « marque FI ». En effet, ce socle populaire n'est pas inné, et la construction d'un électorat populaire fidèle demande beaucoup de temps et de travail. A titre comparatif le FN a mis une décennie pour parvenir à s'imposer comme réflexe de vote populaire. Ainsi, il s'agissait en préalable à une quelconque ouverture aux secteurs sociaux plus aisés de reconstituer le socle populaire, d'allumer ce moteur qui agrège autour de lui. Moteur qui ne peut être allumé que par une vision de refondation démocratique du pays, promettant à tous les exclus et dindons de la farce électorale de reprendre enfin le pouvoir. Pendant le réveil social du printemps 2016, c'est cet objectif de révolution citoyenne qui consolide le vote Mélenchon. « Je ne souhaite pas récupérer le mouvement, je souhaite qu'il me récupère » : le bulletin Mélenchon est l'arme pour reprendre le pouvoir à ceux qui l'ont accaparé et ne l'exercent que dans leurs intérêts particuliers. Cette fois, pas de souffle démocratique, pas d'objectif de révolution citoyenne. Pas de « récupérez-moi » adressé aux gilets jaunes et à la majorité de français soutenant leurs revendications.

Tout était centré sur le programme et la capacité à gagner des avancées dans le parlement via des « parlementaires de combat ». Le lien avec le mouvement d'insurrection citoyenne était un comparatif à la Tinder : nous aussi on veut un RIC et le retour de l'ISF, on est donc compatibles. Le choix d'insister sur le programme et les réalisations possibles des futurs parlementaires comporte en creux une vérité bien comprise par les gens : on peut faire une autre Europe, plus sociale, plus écologique etc... qui s'adresse donc à cet électorat « classes moyennes », à rebours de la situation d'insurrection citoyenne que traversait le pays. La France Insoumise est apparue comme une énième liste prônant l'Europe Sociale au travers d'une additions de propositions et non comme un bulletin de mobilisation pour changer la vie.

De l'erreur stratégique...

La FI bien partie avant l'automne, s'est trompée de cœur de cible électoral, prise d'atermoiements entre une campagne principalement à destination des classes moyennes et la participation à un mouvement populaire destituant comme celui des gilets jaunes. Le fil conducteur était alors illisible.

Focalisée sur l'électorat visé pour les européennes, des épiphénomènes ont pris des proportions qu'ils n'auraient pas dû avoir. Ainsi l'épisode des perquisitions. Archétype de la peur panique de ces quelques catégories auto-détentrices du bien, qui ne supportent pas qu'on élève la voix quand on est victime d'une violence injustifiée. Amusons-nous encore à dresser le portrait de ces gens à fort capital culturel qui préfèrent hurler avec la meute que de se rappeler de la seconde sécession de la plèbe romaine obtenant la sacro-sainteté du tribunat, reprise ensuite lors de la fondation républicaine du pays dans le XVIIIe siècle révolutionnaire et du député visage de la république car représentant de la nation et du peuple souverain. Ainsi des différents départs, ajoutant à l'illisibilité par la proportion démesurée de temps qui leur a été accordée. Ainsi des faux-débats sur le Plan A / plan B, qui, s'il a un sens sur le plan économique et l'évolution générale de la situation et des rapports de forces politiques et financiers en Europe et mérite à ce titre des discussions sur ce plan, est devenu un avatar de mauvais procès, les uns s'en servant pour critiquer les choix de liste et de stratégie de campagne, les autres comme repoussoir constant justifiant un recentrage systématique. Disons-le tout net ici, en dehors de la pertinence économique dans une optique de gouverner le pays, cette question est annexe. Ce n'est pas plus ou moins de frexit ou de retour au franc qui sur-détermine la possibilité de mobiliser le peuple. Par exemple, le FN a renoncé à la sortie de l'euro et de l'UE, et cela n'a en rien changé sa capacité de mobilisation. Ce qui est déterminant, c'est l'histoire que l'on raconte, et à qui on la raconte prioritairement. Et c'est ici que le fil a été perdu de vue : a force de se vouloir plus écolos que EELV, plus sociaux que les uns, moins anti européens que les autres l'horizon n'était plus visible.

La question démocratique comme point de départ et d'arrivée, la révolution citoyenne, réappropriation du pouvoir par le peuple, de la fondation d'une nouvelle république démocratique, et la déclinaison de cet horizon dans un cadre électoral européen, cadre qui vit la première forme d'insurrection électorale contre la caste en 2005, a été absente. Si le Plan A/Plan B a une importance, c'est par la dimension démocratique dont il est un exemple. Dimanche soir, la liste « prenez le pouvoir » était en tête. Mais suivie du sigle RN.

...à l'erreur tactique

En plus de l'erreur stratégique, la tactique de fin de campagne fut elle aussi erronée. « La force va a la force », demandant aux électeurs de faire de la FI une alternative possible en la hissant troisième en visant les 11-12% pour dépasser LR. Personne ne vote pour faire d'une force une alternative possible. C'est parce que cette force est une alternative possible qu'on vote pour elle. Intériorisation d'un semi vote utile en s'adressant aux électeurs « de gauche » PCF et EELV. Au final c'est l'arroseur arrosé, une justification à voter EELV et RN plutôt que FI via l'autre détournement, celui du « referendum anti-Macron » qui, récupéré par le duo infernal LREM-RN, a bouclé la boucle. Puissions-nous nous prémunir à l'avenir des concepts derrière lesquels se cache la logique du vote utile. En somme, une stratégie générale mauvaise, et une tactique dans les dernières batailles toute aussi mauvaise. Le résultat est là.

Maintenant le Peuple

Macron est le grand vainqueur de cette séquence électorale. Il ne pourra pas l'assumer mais c'est bel et bien le cas. Il a siphonné la droite traditionnelle en lui arrachant son cœur électoral : les retraités. LR aura bien du mal à se relever de cette débâcle. De plus, le pouvoir a réussi à imposer la bipolarisation qu'il souhaitait entre lui et le RN, seule assurance de son maintient et d'une future réélection. Et au cas où la macronie serait trop en danger, Jadot pourra jouer les roues de secours greenwashées. Persuadé qu'il était de tracer son chemin avant les élections, il est désormais en campagne pour 2022. Ayant bien cotisé au système par sa violence verbale à l'encontre des gilets jaunes, par l'assurance que son écologie respectera le marché, par son soutien à la fin du statut de la fonction publique et autres joyeusetés si chères aux puissants. Le RN quant à lui a fini par faire oublier ses mésaventures de 2017-2018 et son identité profondément anti-sociale qui l'avait temporairement sorti du jeu de l'opposition au coup d'Etat social macronien.

Le bilan de cette élection est qu'elle ne règle en rien la crise de régime que traverse le pays. L'échec de la FI n'ouvre donc pas de perspective neuve, à même de rendre visible pour la masse des gens un règlement à court terme de la situation. L'enjeu désormais est de ré-ouvrir la fenêtre d'opportunité que nous avions en 2017 : faire la démonstration que la FI incarne la majorité sociale qui très vite deviendra la majorité politique. Nous avons beaucoup plus d'atouts que par le passé. L'insurrection citoyenne de l'hiver et le soutien massif qu'elle a obtenu montre une chose : l'idée d'une refondation démocratique totale du pays est largement majoritaire chez les français. Les mobilisations massives pour le climat, en particulier au sein de la jeunesse, sur des mots d'ordre tels que « fin du monde fin du mois mêmes responsables même combat » démontre que l'intérêt général humain n'est pas une incantation philosophique mais une vision du monde de plus en plus partagée. La grève historique des services d'urgences hospitaliers démontre que la colère sociale gronde et gagne chaque jour de nouveaux secteurs de la société. Bref, les idées de l'Avenir En Commun gagnent progressivement le sens commun. La révolution citoyenne, en tant que processus constituant à travers lequel le peuple se redéfinit et se donne de nouvelles règles en termes de démocratie, d'écologie et d'égalité sociale est l'horizon par lequel la majorité politique peut être réalisée.

C'est cet horizon que nous devrons incarner dans les prochains mois. Pour la première fois depuis 2005, la possibilité d'un référendum contre la privatisation d'ADP amènera les français à trancher une question par le vote. Nous devrons tout faire pour que ce référendum se tienne et enfin redonner le pouvoir au peuple contre une caste qui ne sert que ses intérêts. Le pouvoir au peuple : partout, tout le temps. « Le bonheur est une idée neuve en Europe » déclarait Saint-Just. Le bonheur est toujours une idée neuve aujourd'hui, et sa condition est qu'il soit l'affaire du peuple. Rien d'autre que lui ne pourra l'assurer. Quel que soit le problème, la solution heureuse c'est le peuple.

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