Belleville, tout en étant un carrefour mouvant des cultures, reste un quartier emblématique de l’expression libre à Paris. Dans ses cafés teintés de milles couleurs, dans la rue, la parole tisse des histoires singulières, les itinéraires particuliers se racontent et s’échangent, tout comme dans les romans de Daniel Pennac. Les chemins se croisent, dont les étapes dans la narration sont autant de lieux symboliques, qui peuvent devenir des points de départ pour d’autres histoires. On invente le présent par le partage, on dessine ensemble un autre avenir. Les imaginaires se livrent, en même temps que l’espace d’une nuit ou d’une vie se nouent des destins et des passions ; les rêves sont encore une fois lavés, ravivés et ravis, célébrés, puis emportés pour être chantés ailleurs – ou laissés là, au sol, brisés, souillés.
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