L’exacerbation des guerres impérialistes, occidentales, dès les lendemains de la chute de l'empire soviétique, en Afrique, Proche-Orient et Asie centrale, fait quotidiennement son lot de morts qui désormais se comptent en quelques millions.
Si la volonté de recouvrer un empire colonial perdu au cours du XXe siècle ou d'en fonder un autre afin d'assoir une hégémonie territoriale, énergétique, économique, financière, géo-stratégique, est évidente, le fondement raciste et xénophobe des attaques ne l'est pas moins.
La représentation absolument catastrophique qui est véhiculée de l'Islam par les puissances occidentales et nombre de leurs populations, au moyen de mille procédés des plus ignobles, qui aboutit aux guerres déclarées trouve sa source non seulement dans une instrumentalisation nécessaire à justifier les massacres et génocides, mais aussi dans un racisme traditionnel, religieux et culturel n'ayant rien à envier à l’antisémitisme des années 1930, mêlé, dans une certaine complexité, au dessein de faire triompher la civilisation capitaliste et sa métaphysique sur les grandes spiritualités historiques.