A l'époque, le PS était réformiste mais de gauche, le PCF était puissant, actif, montant. Cela n'a pas empêché le fascisme. En dépit du Front populaire. Aidé par l'Allemagne nazie, le fascisme français révéla son existence à l'intérieur de nos frontières.
Aujourd'hui, le PS est ultralibéral, raciste, et le PCF ravalé à l'état de groupuscule, réformiste, inconscient des dangers qui pèsent sur nous.
Pour l'heure, aucune organisation n'existe qui serait susceptible d'organiser la riposte. Le peuple est totalement démuni, désarmé. Désarmé au plan politique et idéologique. Désarmé au plan syndical : c'est par charrettes entières que le patronat, avec la complicité de l'Etat et des partis politiques, jette des chômeurs sur le pavé.
Initiés par le FN et l'UMPS, racisme et fascisme rencontrent désormais un écho favorable dans les couches populaires, usées par 40 ans de crise, paumées sans aucune lumière politique ni syndicale d'opposition frontale.
La société fonctionne culturellement au rythme de media américanisés, entre jeux téléréalité stupides, vulgaires, flattant la paresse, la passivité, et téléfilms et séries du même tonneau. Le tout sur fond d'imposition de l'Anglais comme langue de substitution, témoignant d'une sorte d'admiration du pays des GI's, de Wall Street, des ghettos et des réserves.
Si aucun sursaut ne vient réveiller le peuple travailleur et chômeur, nous courons à la catastrophe fasciste à côté de quoi le nazisme passera pour un épisode inoffensif.
Le monde entier est au bord d'une violence explosive et planétaire. C'est dans ce contexte de folie meurtrière que se déchaînera le péril qui vient.