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Billet de blog 25 septembre 2013

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Les États-Unis font pression pour forcer à la guerre, par la rédaction du Morning Star

source : The Morning Star, 23 septembre 2013

traduit de l’anglais par Marc Harpon pour Changement de Société

Le ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, a averti dimanche que les États-Unis essayaient de faire chanter la Russie lors de négociations sur les armes chimiques syriennes.

M. Lavrov a dit que l’Occident avait accepté de discuter seulement en vue du passage en force d’une résolution de l’ONU, afin d’ouvrir la voie à l’action militaire.

« Nos partenaires américains commencent à vouloir nous faire chanter » a-t-il averti.

« Ils voient dans l’accord Russie-USA non pas une chance de sauver la planète des quantités significatives d’armes chimiques existant en Syrie, mais une chance de faire ce que la Russie et la Chine n’autoriseront pas, à savoir, faire pression pour une résolution incluant la menace de la force contre le régime et protégeant l’opposition ».

M. Lavrov a dit que toute résolution tombant sous le Chapitre VII- qui autorise l’usage de la force- serait contraire à son accord avec le Secrétaire d’État étasunien John Kerry.

M. Lavrov a prétendu que les États-Unis menaçaient d’arrêter de travailler sur l’accord pour le désarmement chimique à moins que la Russie ne soutienne une résolution du Conseil de Sécurité autorisant l’usage de la force.

Mais il a affirmé que la Russie était prête à envoyer des troupes pour protéger les inspecteurs chargés du désarmement.

« Une présence internationale est nécessaire dans les zones où les experts travailleront » a-t-il déclaré.

« Nous voulons envoyer nos troupes et notre police militaire pour participer »

« Mais ne croyez pas qu’un contingent majeur soit nécessaire. »

Le gouvernement du président Bachar El-Assad a livré des informations sur son arsenal chimique pour une surveillance onusienne de l’armement, répondant à la première obligation de l’ambitieux accord USA-Russie que le Conseil de Sécurité doit approuver ces prochains jours.

Certains ont espéré qu’un accord sur les armes chimiques puisse paver la voie pour des pour-parlers de paix et mettre un terme à la guerre civile. Mais ces espoirs ont reçu une réponse hostile de la part de l’opposition syrienne, qui n’abandonne pas son exigence du retrait d’Assad comme condition aux discussions.

Assad a dit à la télévision chinoise CCTV que la Chine et la Russie « sont en train de jouer un rôle positif au Conseil de Sécurité pour assurer qu’aucune excuse à l’action militaire en Syrie ne soit approuvée ».

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