La seule mesure courageuse d'accompagnement aux décisions précédentes, sans les remettre en cause ou faire ce n'importe quoi parisien, aurait été une fermeture totale des écoles jusqu'au lycées, l'instauration de vacances scolaires la semaine dernière et pour un mois complet, ayant en premier effet de bords une protection de tous puis en second d'augmenter mécaniquement le télétravail ...
La météo clémente à peu près partout, de moins fortes restrictions de sorties, possibilité de retrouver ses potes, certes créatrices de groupes mais plus petits et plus géographiquement limités qu'à l'école, une visibilité affichée de planning pour un horizon clair : un mois. Les gosses ont beaucoup morflés, nul besoin de s'étendre à nouveau sur les dissonances cognitives, la perte même temporaire de liens sociaux : nous le savons toustes. Des vacances doublées en ce début de printemps auraient été jouables. Il reste trois semaines, il n'est pas trop tard pour bien faire.
C'est également le temps des enfants pour les vaccins. S'il n'y avait pas à la fois des problèmes de production et à la fois et surtout des problèmes politiques, il faudrait lancer maintenant la vaccination des enfants. Pour un pays pourvu en BioNTech ou Sinopharm ou Sputnik ou Moderna, il conviendrait de vacciner maintenant les enfants. Libérons les mioches de cette saleté, les personnes à risque sont en partie vaccinées, c'est le moment des vaccins pour les enfants, qu'ils deviennent la nouvelle priorité de cette campagne vaccinale, s'il y a un objectif restant atteignable pour la fin d'été, cela devrait être pour eux. Et leur redonner leur pleine liberté.