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Billet de blog 13 décembre 2013

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Lotissements fantômes irlandais : en voie de disparition

Avec l'explosion de la bulle immobilière et l'avènement de la crise économique et financière en 2009, des milliers de sites en construction, à travers tout le pays, ont été abandonnés par les entrepreneurs et transformés en "ghost estates", ou lotissements fantômes.

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Avec l'explosion de la bulle immobilière et l'avènement de la crise économique et financière en 2009, des milliers de sites en construction, à travers tout le pays, ont été abandonnés par les entrepreneurs et transformés en "ghost estates", ou lotissements fantômes.


Des maisons à moitié construites, pas de routes, pas d'écoles, pas de réseau électrique ou d'approvisionnement en eau, ces lotissements sont devenus les symboles de la crise que traverse l'Irlande.
Le gouvernement irlandais vient d'annoncer la destruction de 40 de ces lotissements sur l'année 2014.
En accord avec les autorités locales et les banques concernées, le plan de démolition concernera des lotissements situés en zone rurale où les perspectives en matière d'emploi et de viabilité économique sont nulles.
Aucune des maisons touchée n'est occupée. Certaines ont seulement des fondations. Les propriétaires légaux sont de petits entrepreneurs locaux, actuellement en pourparlers avec le ministère de l'Environnement et les banques.
Dans les zones urbaines, un nombre considérable de ces lotissements fantômes a été réhabilité et transformé en logements sociaux. La plupart de ces lotissements étaient déjà occupés. Les autorités locales ont financé routes, chemins, lumières et autres services grâce au fonds de 10 millions d'euros alloué par le Budget.
Il resterait dans le pays 1.300 de ces lotissements. Ils étaient encore plus de 1.700 il y a un an.

Contrainte par ses partenaires européens à garantir les dettes de ses banques et à accepter un plan d'aide international de 85 milliards d'euros en 2010, l'Irlande commence à voir sa politique d'austérité imposée par l'Europe porter ses fruits.

Dimanche 15 décembre, le pays sortira du plan d'aide international  accordé par la Troïka (UE, FMI, BCE).

Par ailleurs, Olli Rehn, vice-président de la Commission européenne, a reconnu, hier soir, sur la radio nationale irlandaise RTE, que faire garantir les dettes des banques par l'Etat irlandais avait été "une erreur".

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