La révolte des Algériens passe un pallier supérieur : la grève.
A partir de ce dimanche 10 mars une grève de 5 jours est observée partout sur le territoire.
Tous ceux qui ont du sang d'Algériens sur les mains, de l'argent volé dans les caisses publiques, appellent à ne pas suivre le mot d'ordre de la grève générale, pour se protéger. Ils font tout pour préserver le système. Ils veulent juste dégager Bouteflika pour calmer la révolte du peuple et affaiblir sa détermination. Ils sont conscients que la grève générale les acculera au pied du mur et les poussera dans leurs derniers retranchements. Lors des manifestations du 8 mars, ils ont déjà lâché leurs casseurs pour vandaliser un musée et attaquer des policiers, pour casser l'image pacifique des manifestations et semer la confusion.
Les Algériens sont conscients qu'il faut éviter l'effondrement de l'Etat et permettre une transition mesurée. Après la grève de 5 jours, se profile certainement une grève générale illimitée. Les secteurs vitaux doivent rester cependant ouvert : Hôpitaux, secours, transport, commerçants, pharmaciens, et surtout les services de sécurité, ect...
L'armée, débarrassée des complices de ce système mafieux et corrompu au sein de sa chaîne de commandement, doit être le garant de ce processus.
Avec un peu de patience et de persévérance leur système mafieux et colonialiste s'effondrera pour laisser place à la renaissance d'une Algérie radieuse, libre et égalitaire.
