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Billet de blog 13 janvier 2014

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Nous avons vécu ensemble trois ans et demi Médiapart et moi. j’étais venu à cause, ou grâce à, l’affaire Woerth-Bettencourt et puis, comme j’y étais bien, je suis restée. J’aimais bien les dossiers, les blogs, les commentaires, j’ai fini par apprécier Didier Porte, que j’ai découvert ici. Et puis...

Il y a eu l’affaire des plier-déplier et des Recommander-Déconseiller d’une direction autiste qui reste droit dans ses bottes sur le deuxième point et cela malgré d’excellentes suggestions des lecteurs que le média qui se proclame participatif ignore avec superbe et constance.

Il y a aussi la publicité récurrente pour une marque d’ordinateurs, de téléphones et de tablettes à l’éthique un peu douteuse il faut bien le dire qui m’agace prodigieusement ; ce qui a été plus d’une fois reproché à Médiapart, en restant lettre morte comme de juste.

Il y a encore le fait que, dans les liens, Médiapart ne respecte pas les bonnes pratiques notamment en indiquant la langue du lien quand il n’est pas en français (je ne l’ai vu signalé qu’une ou deux fois), bien que cela, encore, ait été signalé dans les commentaires.

Il y a également l’agaçant problème de l’absence de correcteur orthographique, là encore réclamé par les abonnés et évidemment rangé à la rubrique lettres mortes.

Et puis il y a le fond. Au fil du temps je me suis rendu compte que je finissais par ne presque plus lire que les « liens » et les blogs. Quand a éclaté « l’affaire de la TVA » j’ai commencé à remettre en question celle de l’abonnement, et ce d’autant plus que je ne suis pas très en fonds. Fond qui, d’ailleurs, a été atteint, de mon point de vue, avec « l’affaire » des exploits sexuels de François Hollande, oups pardon, celle de l’appartement lié au grand banditisme. Parce qu’à Médiapart on sait se tenir, alors on trouve un beau complot bien gras pour faire passer la pilule du peopolisme accompagné d'une chouette photo de sonnette liée au grand banditisme elle aussi je présume (la sonnette, quoique, si ça se trouve la photo aussi).

Voilà pourquoi j’ai envoyé, ce dimanche 12 janvier, ma lettre de résiliation (une lettre postale simple) qui doit être effective à compter du 4 février.

Et pourquoi éprouvé-je le besoin de le signaler ? Tout simplement parce que je ne veux en aucune façon que cette résiliation, soit interprétée comme liée à un problème technique (ils ont bon dos les problèmes techniques) et que rendre la chose publique la rend plus sûrement effective (c’est une ancienne abonnée de Noos qui parle là).

Et puis, pour écrire ce billet avec le confort d’un correcteur orthographique, je l’ai fait sur LibreOffice. Mais Médiapart n’acceptant pas les copier-coller de LibreOffice en mode Éditeur, il me faut passer par l’éditeur html et ajouter à la main les balises de paragraphes. Médiapart est codé avec les pieds !

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