Après un hiver hivernal, ayant décidé de démarrer plutôt tardivement et de respecter la durée réglementaire, un printemps, ben printanier, donc pas très chaud, plutôt humide, et, certes, plutôt moins ensoleillé qu'il l'aurait dû, les auspices étaient très clairs : l'été allait être froid, c'était fichu d'avance. Autant, tout de suite, annuler ses réservations.
Tout le monde le disait, sauf, évidemment, les sites sérieux de météo, et deux trois illuminés de mon genre j'imagine qui savons qu'il est assez difficile de de prévoir le temps avec justesse pour une période aussi lointaine que quelques mois.
Il en a une drôle de tronche l'été froid ! Les températures sont supérieures à celles des normales saisonnières (qui sont, rappelons-le, en gros, une moyenne effectuée sur les relevés météo depuis qu'ils sont fiables) entraînant un épisode de canicule (en vigilance jaune), et ça devrait continuer jusqu'à la fin de la semaine.
Heureusement que les nappes phréatiques sont pleines grâce aux pluies hivernales et printanières. Néanmoins, la production laitière devant diminuer, cela annonce une probable augmentation du prix du lait, outre toutes les augmentations prévues et les autres, qui ne sont jamais conjuguées avec une augmentation des ressources. D'ailleurs, je me demande bien pourquoi tout augmente alors que les salaires et autres revenus ont tendance à beaucoup moins augmenter. Il y a un truc qui cloche quelque part.