États-Unis : 9 629 048 km2, 313 millions d'habitants. PIB : 10 446 845 milliards d'euros, 50 États, 100 sénateurs et 435 représentants (députés), émargeant à 10 353 € mensuels, soit 66 466 260 € par an. Coût des parlementaires par habitant et par an: 0,21€.
France : 543 965 km2, 65 millions d'habitants. PIB : 1 844 662 milliards d'euros, 95 départements, 577 députés et 343 sénateurs, soit 920 parlementaires, dont les rétributions s'élèvent à 11 349 € (salaire de 5126 € + 6223 € d'indemnités de frais de mandat, non imposables). S'ajoutent à cette somme 8859 € pour la rémunération d'éventuels collaborateurs. Les contribuables français débourseront donc chaque année 223 095 320 € pour leurs chers élus, soit 3,43 € par habitant, ou 8,40 € par foyer fiscal imposé, soit 16 fois plus que les citoyens américains.
Pour être tout à fait équitables, il convient de supposer que les élus américains perçoivent sans doute eux aussi des indemnités diverses, mais tout de même ! Faut-il donc considérer que les représentants du peuple américain sont moins travailleurs, moins efficaces ou moins cupides que leurs homologues français? Voilà qui serait fort surprenant...
Seul contre tous, Noël Mamert a proposé un amendement visant à réduire de 8 % ses rémunérations... et celles de ses collègues, qui demandent sans rire aux français de se serrer la ceinture, tout en adoptant les bretelles. Ce fut un tollé général ! Jetons un voile pudique sur les dépenses somptuaires de l'Elysée, de notre cher Président et de ses ministres, car la meilleure des calculettes ne suffirait pas, et le moral gaulois descendrait encore plus bas dans les chaussettes, sans empêcher pour autant notre célèbre coq de chanter, car il vole désormais plus haut encore que l'aigle américain. Pour illustrer ces irrévérencieux propos, voici quelques images de quelques uns de nos députés, européens cette fois, en pleine action.