N'importe quoi !

Je trouve la réaction du chef de l'UMP pour le moins outrancière et non fondée. En outre, Il semble plutôt mal renseigné sur le bolchevisme, l'épouvantail que l'on agite volontiers lorsqu'on n'a pas d'autres arguments.
Je tiens à préciser que jusqu'à présent, je n'ai jamais voté socialiste, que d'autre part j'ai fait partie des électeurs de Sarkozy en 2007, et depuis je m'en mords tellement les doigts que les copains m'ont surnommé "la Vénus de Milo". Tout ça parce que le candidat de l'époque se référait au gaullisme ! Si notre grand homme ressuscitait, je crois qu'il y en aurait plus d'un qui ne pourrait plus s'asseoir sur son fauteuil de député, de sénateur ou de ministre pour cause de séant très endolori.
Ceci dit, je remarque que monsieur Montebourg semble le seul, pour l'instant, à dénoncer la dictature du mondialisme à outrance, ainsi que le comportement inqualifiable des spéculateurs et autres banquiers sans scrupules (dernier en date: Dexia). Il est plus que temps de revenir à une règlementation rigoureuse des banques, qui ont pris la fâcheuse habitude de jouer au casino l'argent de leurs déposants, et de compter sur l'Etat pour rembourser leurs pertes pharaoniques. Pourtant, de nombreux experts en économie, dont le prix Nobel Joseph E. Stiglitz (Le triomphe de la cupidité), prêchent dans le désert, depuis des années, voir pour certains des décennies, pour dénoncer les pratiques illicites et le cynisme révoltant des financiers de tous poils. En 2002, Georges Soros écrivait (déjà) "La crise du capitalisme mondial, l'intégrisme des marchés". Faute d'une véritable volonté politique, rien n'y a fait, et le monde entier court à grand pas vers l'Apocalypse. Bien sûr, reste à prouver la sincérité et la détermination réelle d'Arnaud Montebourg face à ce dilemne, mais au moins, le jeu vaut la chandelle.