Les vaches à lait sont à sec
Voilà une année qu’elle commence sur les chapeaux de roues pour les petits et les grands copains à Sarko : pétroliers, banquiers, et tutti quanti.
Janvier à peine achevé, les étiquettes des carburants de toutes sortes commencent à valser : + 6 % sur le gazole, qui passe de 1,332 € (prix moyen Carrefour pour l’année 2011), à 1,410 €.
Le fuel domestique 4 saisons subit 20 % d’augmentation entre décembre 2011 et janvier 2012 !. La faute à l’Iran, paraît-il. De qui se moque-t-on ?. Toujours des mêmes, bien sûr, mais le plus beau fleuron de l’industrie pétrolière française, Total, continue à ne pas payer d’impôt, et les spéculateurs, courtiers et banquiers qui contribuent main dans la main à faire monter les cours continuent tranquillement à s’enrichir, les directeurs à encaisser de colossales et crapuleuses stock options.
Le prix du kilowatt-heure n’est pas en reste non plus, et bientôt, plus d’autre alternative que le retour à la bouse de vache moyenâgeuse pour se chauffer, à condition bien sûr d’avoir des vaches qui acceptent de bouser.
Edwy Plenel a raison lorsqu’il invoque la nécessité d’une révolution en France…a condition de bien choisir les ci-devant à guillotiner, et de remettre la veuve en action.
Comment bien commencer ladite révolution ?. Pour ma part, je préconise le siège prolongé des distributeurs de carburant, bien que moins concerné, en qualité de retraité, que les routiers, marins-pêcheurs et autres salariés contraints d’effectuer chaque jour 60, 80, 120 kilomètres, voir plus, au nom de la sacro-sainte mobilité.
Une mobilisation générale et massive autour de la Bourse et de certaines grandes banques impliquées dans de sordides manipulations ferait peut-être réfléchir et pâlir certains traders et actionnaires ?.
Ah ça ira, ça ira !!!