Monsieur le Président,
En avril 2007, j’ai compté parmi vos électeurs. Aujourd’hui, je crois que je me reprocherai jusqu’à la fin de mes jours d’avoir eu la faiblesse de croire à vos mensonges, et la naïveté de penser qu’un ancien maire de Neuilly pouvait sérieusement défendre la veuve, l’orphelin et le pouvoir d’achat des français les plus défavorisés. De plus, vous osiez vous référer au gaullisme. Le géant à qui nous devons tant a dû se retourner dans sa tombe s’il vous a entendu blasphémer ainsi.
Depuis le début de votre quinquennat, les scandales de toutes sortes, et plus spécialement financiers se succèdent quotidiennement. Pas une seule promesse au peuple français qui n’ait été tenue, à l’exception de celles faites à vos amis milliardaires et dirigeants de multinationales, car à ce chapitre vous avez même été au-delà de vos promesses, pour le plus grand bonheur de leurs dividendes.
Dépenses somptuaires, mépris total de l’opinion, boulettes en tous genres dont la dernière en date est l’intervention en Lybie, qui vient plomber encore un peu plus nos finances déjà désastreuses.
S’il vous restait un semblant de dignité – mais cette fois je n’y crois plus – vous vous empresseriez de démissionner pour laisser la place à des patriotes sincères et compétents, s’il en existe encore…