Yves JEGO, Député-Maire UMP de Montereau-Fault-Yonne aurait-il honte de son appartenance à l'UMP ?
On peut se poser légitimement la question, en analysant sa dernière campagne de communication en date dont le fleuron est bien évidemment ce journal MVE ("Mieux vivre ensemble") tiré à quand même 50 000 exemplaires et distribué sur toute la nouvelle 3ème circonscription de Seine-et-Marne.
Même si l'hebdo local la République de Seine-et-Marne dans son édition datée du 21 juin dernier nous présente ce magazine jégoïste comme un simple journal d'informations, il n'en reste pas moins vrai que c'est un véritable instrument de propagande qui vient d'être édité.
Pas une seule fois, on n'y trouve dans ce magazine, le sigle et le logo UMP. D'ailleurs et au passage, même le sous-sigle et le sous-logo PR sont absents.
ENCORE MIEUX !
Mais cachez donc ce sigle que je ne saurais voir !
Yves Jégo semble avoir honte de ce sigle et ce logo UMP : il les fait purement et simplement disparaître du matériel de propagande du parti :
Le tract original et la version jégoïste “photoshopée”, le logo et l'URL en moins !
Deux liens pour vérifier mes dires :
Téléchargement du tract original :
http://www.marcfrancina.net/actus.php?id=2&id_article=207
Téléchargement du tract photoshopé dans le journal d'Yves Jégo :
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A ce jour, et à ma connaissance, Yves Jégo, pourtant si prompt à dégainer et à tirer sur tout ce qui bouge, tel un bon sous-Lefebvre, Yves Jégo ne s'est pas exprimé sur l'affaire Woerth/Bettencourt.
Il n'a pas pris sa défense, il n'a pas commenté le supposé acharnement du Canard Enchaîné et de Mediapart, il ne s'est pas joint aux caciques umpiens qui n'ont pas manqué de donner de la voix après les déclarations de Martine Aubry et surtout Ségolène Royal à propos du “système Sarkozy corrompu“…
Il n'a pas surenchéri sur les propos de Xavier Bertrand et Nadine Morano, il ne s'est pas joint au concert de protestions du parti présidentiel...
Rien, vous dis-je…
Yves Jégo qui fut chiraquien, dupont-aignantiste, sarkozyste et maintenant borlooiste (il est vice-président du Parti Radical), Yves Jégo attend la fin de l'orage.
Nicolas Sarkozy appréciera-t'il ce silence assourdissant ?