Pas lu, pas prix…
Après le rituel battage médiatique annuel, de la semaine passée
Concernant les prix littéraires : Goncourt, Femina, Renaudot, etc.
(Précisons tout de suite ici, que toutes publications confondues pas moins de 2000 prix, du plus en vue au plus obscur, sont distribués en France chaque année.)
Force est de constater, que depuis l’avènement de l’écriture, et pour ne prendre que la forme romanesque, tout sur tout à été maintes fois écrit. Seul le style et rien que le style prévaut.
Le style disait Céline : « ben c’est une émotion, surtout, avant tout, par-dessus tout ; Les hommes ont rarement d’émotion…se rattraperaient-ils par l’intelligence… ça se verrait…
Saurions-nous devenus au fil des ans moins exigeants, tant le roman français est, à de trop rares exceptions près, d’une affligeante pauvreté de style, et les prix littéraires ne sont pas à l’abri.
Flagornerie et autosatisfaction semblent être le Graal des plumitifs
Branchés. L’absence de style est sans nul doute ce qui fait le leur… !
Les ‘’ Bonheurs’’ sont ailleurs et nous les connaissons…
« C’est ce sentiment et lui seul, qui transforme le lecteur en prosélyte fanatique, n’ayant de cesse, qu’il n’ait fait partager à la ronde son émoi singulier ; Nous connaissons ces livres qui nous brûlent les mains, et qu’on sème comme par enchantement. Nous les avons rachetés une demi-douzaine de fois, toujours contents de ne point les voir revenir. » Disait Julien Gracq.
Yvonnick Crahé Escoublac.