Tant d’arbres abattus pour tant d’écrits vains
Comme chaque année aux vendanges, c’est la rentrée littéraire, celle-ci nous offre cette année pas moins de 650 titres pour les seuls romans.
Une belle poignée de ces titres sera remarquée, et jugée digne de s’inscrire en littérature, mais ne fera, sauf exception, qu’un beau succès d’estime.
Les gros tirages sont ailleurs, sur des critères qui n’ont rien à voir, ni avec le style, ni avec la dite littérature.
Prenez Frédéric Beigbeder, homme -orchestre médiatique, pseudo dandy et locomotive parisienne de la branchitude ; Vous ne pouvez l’ignorer, il est partout.
Voilà quelqu’un qui vient de commettre un ouvrage intitulé : ‘un roman français’. L’histoire ( la sienne) est celle d’un homme qui sort d’une boîte (branchée bien sûr) et décide avec ses copains, de se faire une ligne de coke sur le capot d’une voiture, intervention de la police, garde à vue, et prise de conscience pendant celle-ci du roman qu’il pourrait en tirer….Ah bon.
Je ne doute pas du confortable tirage de son bouquin, (rien que du tout bon coco)
Qui ne devra même rien à ses talents d’orateur, tant son auteur dans ses interviews, est d’une consistante platitude. Peut être a-t-il fait sienne cette pensée de Gustave Parking : « Mieux vaut se taire et passer pour un imbécile, que de la ramener et ne laisser aucun doute à ce sujet »
Loin de ces paillettes, de ces mirlitons et de ces pétards mouillés est : LA LITTERATURE.
Yvonnick Crahé Escoublac Billets d’humeur 2009/2012…