A l’instar de Gérard Mordillat dans son article du Monde Diplo du mois dernier, nous sommes bien obligés de constater que la médiocrité se monte du col dans les domaines du livre, du cinéma, de la télévision, tant elle répond si bien aux critères de références que sont : le tirage, le nombre d’entrées, la part d’audience ; Puisque « l’autorité du succès prime sur l’autorité du talent, et que le chiffre efface le mot et l’image ».
Cela ne peut se faire, qu’avec la complicité tout aussi mercantile de certains médias avachis.
Roland Barthes distinguait les « écrivants » et les « écrivains »Les premiers se contentent d’écrire « quelque chose » sur « quelque chose », alors que les seconds considèrent « la littérature comme fin ».
Sans doute devrions-nos inciter les premiers à lire avant d’écrire, ce qui devrait inviter les plus conscients à renoncer. Pour les autres, les laborieux plumitifs : là encore, que d’arbres abattus pour tant d’écrits vains.
Yvonnick Crahé Février 2016