Le hasard décidemment ,mais en est il vraiment, vient se faire telescoper deux faits d 'actualité .
S'ouvre à La Haye le procès du chef des démolisseurs des mausolés des saints de Tombouctou la cité des sables ,havre de paix ,d'hospitalité pour tout voyageur ayant franchi ses portes hospitalières.
Nous savons ,et des voix se sont élevées pour denoncer ce saccage ,les souffrances et humiliations des habitants de cette région et de la ville en particulier symbole des savoirs et des apprentissages ,où adages et proverbes font bon ménage qui sont autant de gifles aux obscurantistes et soudards vociférants.
La ville martyrisée et sa population fière et résistante ont été admirablement honorés par le film d'Abderrahmane Sissako : TIMBUKTU. .
Les hordes lourdement armées aux 4x4 rugissant ne sont pas tombés du ciel ni n'ont surgit des sables comme des mauvais génies
On se souvient que quelques mois plus tôt à l 'autre bout du désert un président soudainement pressé d'en finir avec un dictateur reçu quelques mois plus tôt avec les honneurs et son philosophe va t'en guerre ont bombardé , et anéanti certes un régime tyrannique,comme il en est tant d'autres de par le monde qui s'en vont commerçant et paradant sans que cela ne trouble des sommeils autosatisfaits.
Des discours claironnés des poingts levés pour la photo et l'on a laissé le pays se débrouiller de son chaos.
Sur l 'autre rive Tombouctou a payé le prix de cette aventure guerrière. Et La cité des sables multiséculaires a déja son histoire. Il est bien seul à la barre ce type égaré sans ses armes et sans son pouvoir de vie et de mort. Il regrette il demande pardon. On oublie pas.
Jusqu'à ce jour deux hommes, un responsable politique et un homme réputé de culture.n'ont pas prononcé le nom de la cité des sables du verbe et des manuscrits.TIMBUKTU