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Billet de blog 10 janvier 2016

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Trois voix

Juste un petit air de jazz…

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Dans mon dernier billet, qui d'ailleurs était le premier, je rendais hommage au tromboniste jamaïcain Rico Rodriguez dans une sorte de rublique nécrologique. J'aurais pu continuer dans la même veine, et parler de Natalie Cole, ou Paul Bley, à qui l'année 2016 a été fatale, mais j'ai préféré partager avec vous mes découvertes les plus récentes, en même temps que tardives, au moins pour l'une d'elles.

On me pardonnera, j'espère, ce billet un peu brut : après avoir travaillé sur un premier jet pendant près de deux heures, et l'avoir vu disparaître au moment de le poster parce que le serveur ne pouvait pas assurer de connection sécurisée, je suis un tantinet énervé, et n'ai pas le courage de recommencer.

Mon premier coup de cœur, c'est Cynthia Abraham, qui vient juste de sortir son premier album, Petites voix, avec un quintet. Fille de musiciens de jazz, elle nous vient des Antilles, mêle jazz et rythmes de la Caraïbe, chanson et soul, écrit, compose, passe du gospel à la funk avec aisance et bonheur. Comme il s'est passé un truc bizarre avec les vidéos au moment où je les insérais, voici quelques liens :

Big in

Dreams

Les deux chansons précédentes sont interprétées en trio. Celle qui suit, et qui donne son titre à l'album, est chantée en solo, avec juste un "looper". Elle est suivie d'une courte interview et d'une deuxième chanson : Petites voix.

Mon second coup de cœur, Charlotte Wassy, dit avoir la musique pour amour et la danse pour amant. Elle danse donc, chante, joue du piano, de la batterie, écrit, compose, et mélange les couleurs ethniques dans ce qu'elle appelle Jazz Métissé Instinctif. Elle est un peu de la même famille que Cynthia Abraham, sur l'album de laquelle on retrouve deux de ses musiciens, le pianiste Leonardo Montana et le joueur de ka Arnaud Dolmen :

Charlotte Wassy — Your goal © Charlotte Wassy Music

Virginie Teychené, autodidacte, enflamme les festivals de jazz depuis longtemps. Elle en est à son quatrième album. Elle chante en anglais, en français ou en portugais, s'attaque parfois à la chanson populaire française à laquelle elle donne sa propre couleur jazzy/ C'est une voix pure, subtile, agile, une vraie jazzwoman :

Virginie Teychené — Septembre © JazzVillageMusic
Virginie Teychené — C'était bien © JazzVillageMusic

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