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En 1985, un concert a changé le monde. Aujourd'hui , 13 juillet 2025, nous soufflons les 40 bougies du Live Aid.
Le Live Aid, né de l’indignation de Bob Geldof face aux images de famine en Éthiopie, a rassemblé les plus grandes stars de la planète. Freddie Mercury, U2, Bowie, Madonna, Elton John, Led Zeppelin… tous ont répondu présents, devant près de 2 milliards de spectateurs. Le message était simple : on ne peut pas rester silencieux quand des vies s’effondrent sous nos yeux.
Aujourd’hui, le monde regarde à nouveau, et détourne les yeux. À Gaza, plus de 38 000 morts, dont une majorité de femmes et d’enfants. Des hôpitaux rasés. Des écoles ciblées. Des familles entières effacées. Le blocus de l’aide humanitaire. L’effondrement de toute dignité humaine. Ce n’est plus seulement une crise. C’est un génocide en direct. Et pourtant : où est le choc collectif ? Où est la mobilisation ? Où est la musique ?
La musique comme cri de conscience
Live Aid 1985 a prouvé une chose essentielle : la musique peut réveiller la planète. Elle traverse les frontières politiques, religieuses, idéologiques. Elle parle directement au cœur. Elle rend visible ce qu’on veut cacher.
En 2025, Gaza mérite un Live Aid.
Pas un spectacle. Pas une récupération.
Mais un cri. Une onde. Un deuil partagé. Une main tendue.
Un acte de vérité.
Gaza Aid 2025 : ce que cela représenterait
Un concert mondial pour Gaza ne serait pas une "prise de position".
Ce serait une affirmation de valeurs humaines fondamentales :
que toute vie vaut la même chose,
que les enfants palestiniens ont droit à l’enfance,
que l’art ne peut pas être neutre face à la mort.
Ce concert serait :
un événement planétaire, en ligne, en présentiel, dans plusieurs villes (Paris, Ramallah, Johannesburg, Beyrouth, Londres) ;
avec des artistes de tous horizons : arabes, juifs, africains, européens, asiatiques, américains ;
avec des témoignages de survivants, de médecins, de mères, d’enfants ;
un moment de mémoire, de musique et de mobilisation.
Ce que cela exigerait
Du courage. Parce que Gaza divise. Parce que certains accuseront. Parce qu'on dira : "c’est trop politique". Mais justement : c’est une tragédie politique. Et humaine.
Des artistes qui acceptent de prendre des risques, comme Roger Waters, Lowkey, ou Macklemore le font déjà.
Des plateformes qui acceptent de diffuser la vérité, malgré les pressions.
Un public qui refuse le confort du silence.
Ce que cela changerait
Ce concert ne fera pas tomber les murs.
Il ne ressuscitera pas les enfants disparus.
Mais il changera le regard. Il brise l’habitude. Il mettra des visages sur les chiffres. Et peut-être, pour une génération, il deviendra un moment de bascule : celui où l’on a refusé d’être complice par inertie.
Il est encore temps
Si on a pu faire Live Aid en 1985 avec la technologie d’alors, pourquoi pas Gaza Aid en 2025, à l’ère du streaming, du direct global, de la conscience instantanée ?
On dit souvent : l’histoire jugera. Mais l’histoire ne juge pas. Ce sont les vivants qui se rappellent ou qui oublient.
Alors souvenons-nous, agissons, chantons, crions.
Pour que Gaza ne meure pas en silence.