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Montebourg, pauvre chiffonné
Tout le problème de Montebourg est personnel. Affectif, même (on ne parle pas de son ridicule côté people développé par l'odieuse "intello" télé et "Incorruptible" Pulvar sur un trottoir du XVIè arrondissement) : 1. En juillet dernier, il s'était retrouvé bras ballants dans l'affaire PSA, Philippe Varin et les licenciements d'Aulnay-sous-Bois. Obligé de jouer les mécènes républicains (nos sous) sans la moindre autorité au CA ni le moindre regard sur les excellents bénéfices des actionnaires. Résultat : nul et 40000 emplois menacés. Cette course épileptique à la recherche de repreneurs patronaux était pitoyable. 2. Même chose avec Mittal. Il balance un repreneur à 400 millions d'euros (qui ça, au fait ?) ou une nationalisation temporaire. Ayrault et Hollande s'en fichent éperdument. A sa place, on ficherait le camp vite fait. Mais : 1. La place de ministre est bonne. Et jouer les alibis n'est pas si désagréable que ça. 2. Si je démissionne, je fais quoi ? Ne me reste que le Front de Gauche. Mais au bout de sept mois comme ministre en poste, je serais ridicule. Attendons 2013, voire 2014, où j'aurai plus de poids que Mélenchon, Généreux et Laurent en 2017. 3. Assez d'être le fusible. Je retourne en Saône-et-Loire. Tous des cons. Votre avis ? Moi, je penche pour son envie de rester ministre...
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