zyvateam

Abonné·e de Mediapart

8 Billets

0 Édition

Billet de blog 29 mars 2008

zyvateam

Abonné·e de Mediapart

L'ANPE: une aventure sans fin ?

zyvateam

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Voici, ci-joint une anecdote d'une femme sans emploi depuis 3 ans et âgée de 53 ans, le candidat Sarkozy prônait la rupture, il semblerait que pour les services de l'ANPE ce n'est pas d'une rupture dont s'il s'agit, mais d'une cassure: les nom et prénom de la personne en question sont supprimés, mais c'est une histoire vraie.


Mr le directeur* de l'ANPE

Je vous écris afin de vous décrire mon parcours de demandeuse d’emploi à l’ANPE .

En effet, inscrite depuis le mois d’octobre à l’ANPE, après un bilan de compétences, je me heurte depuis un mois – ainsi que mon futur possible employeur – à vos silences ou informations contradictoires.

Le mépris dans lequel vous tenez les chômeurs est similaire à vos lettres « type », envoyées sans aucune vérification des dossiers.

  • Début janvier, je me suis connectée au site de l’ANPE, j’ai alors remarqué une annonce venant d'un employeur potentiel et qui correspondait à mon profil –proposant un emploi aidé de type CAE. Mon expérience longue et variée dans le domaine de l’animation d’ateliers, de la formation graphique et des arts plastiques en direction d’un public d’enfants, d’adolescents et d’adultes me permettait d’y postuler.
  • J’ai immédiatement téléphoné à vos services, qui m’ont précisé que JE N’ÉTAIS PAS ELIGIBLE POUR CE POSTE. Je n’y ai donc pas répondu.
  • Je reçois alors, le 11 janvier, une lettre émanant de vos services pour le même poste m’enjoignant de contacter l'employeur en question dans les meilleurs délais sous peine « d’être radiée de l’ANPE », lettre de menace donc, auquel je me dois de répondre.
  • Il me semble alors, que, curieusement, puisque cette lettre a été envoyée, je devrai logiquement pouvoir être éligible.
  • Je contacte donc immédiatement l'employeur , nous prenons rendez-vous et, après trois entretiens pour ce poste, nous convenons de mon employabilité au sein de l'équipe. Je tente de prendre contact avec les services de l'anpe pour leur annoncer la bonne nouvelle ; je suis recrutée !!! Mais il me faut maintenant un accord de l'anpe pour signer mon contrat précaire payé au smic.
  • je n'ai pas de nouvelles PENDANT TROIS SEMAINES environ. La personne chargée du dossier est « injoignable », « en réunion », « absente ».
  • je finis par contacter aux environs du 4 février une personne de son service, qui nous déclare QUE JE SUIS ÉLIGIBLE.
  • Nous essayons de joindre alors plusieurs fois la responsable du service afin de prendre rendez-vous pour signer le contrat, elle est toujours « absente », « en réunion », « en déplacement ».
  • Nous recevons mercredi 20 février un e-mail de cette responsable, déclarant que JE NE SUIS PAS ÉLIGIBLE, PLUS D’UN MOIS APRÈS LE DÉPÔT DU DOSSIER .
  • Je précise qu’à ce jour mon employeur potentiel n’a toujours pas trouvé et recruté une personne pour ce poste.

* Afin d'envoyer ma requête au directeur de l'anpe, j'ai télephoné à ses services pour avoir le nom du directeur ses derniers me répondirent ;on ne donne pas le nom écrivez à Mr le directeur, le nom doit resté top secret, serait il un agent de la C I A,,,?????

J’ai 52 ans, un passé professionnel de graphiste indépendante. Je me suis inscrite à l’ANPE, malgré mon âge, afin d’être aidée dans mes recherches d’un emploi salarié.

Je ne pensais pas que des professionnels me feraient faire des démarches dont ils savent sciemment qu’elles ne pouvaient aboutir. C’est faire preuve d’un grand mépris envers les personnes dont ils ont la charge, je pensais étre orientée par l'anpe, en fait je suis aujourd'hui sans emploi et mon pouvoir d'achat se résume à 520 euros par mois...

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.