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Droits des étrangers

À propos du blog
Le mur d'un squat ouvert à Calais en 2014. N’attendons plus pour changer notre regard sur les migrants qui vivent parmi nous, et nous verrons plus clair sur le sort des autochtones.
  • Une vie d’espoir, un chemin sans fin

    Par | 2 recommandés
    Toute une jeunesse, venue des bouts du monde, rescapée de tous les dangers, se met au travail une fois arrivée dans le pays dit ‘‘des droits de l’homme’’, et là, elle découvre l’implacable adversité d’État.
  • Le soleil se couche

    Par | 3 recommandés
    Soixante-trois ans après, notre mémoire est intacte. Nos pieds foulent cette terre, la France, qui vous a fait tomber. L’Algérie, notre Algérie, vous a recouverts, et jamais elle ne vous a effacés. Elle vous garde en elle, comme une ombre sous la peau.
  • Le radeau de l’espoir

    Par | 3 recommandés
    À vous, Samira, Nassim, Hassan, peut-être Youssef, Moussa, Zahra ou Ahmed…venus du Darfour, d’Afghanistan, d’Érythrée, de Syrie, peut-être du Kurdistan et d’autres lointains territoires… Vous avez fui vos pays, sans doute à cause des bombardements, de la guerre, ou d’une terre devenue trop sèche pour y planter vos rêves. Vous êtes arrivés en France.
  • Sous le soleil, les mêmes corps

    Par | 27 commentaires | 72 recommandés
    Dans les cuisines suffocantes, les arrière cours poussiéreuses, sur les toits dans les tranchées creusées à la va vite sur les échafaudages déséquilibrés. Dans le bruit, dans les fumées. Ceux qui tiennent debout quand même. Ceux à qui on demande de bosser et de se taire. Ceux à qui on ne laisse même pas la possibilité de dire non. Une interpellation de Mornia Labssi, Inspectrice du travail.
  • Vivre en France, pays étranger, c’est être encore plus fiché

    Par | 6 recommandés
    L’invention du titre de séjour pour les étrangers vivant en France remonte à la première guerre mondiale, quand on a fait venir massivement des travailleurs originaires des colonies d’alors pour remplacer dans les usines, aux côtés des femmes elles aussi enrôlées, les jeunes hommes envoyés au front. Ce dispositif centenaire s’appuie aujourd’hui sur un dispositif de fichage tentaculaire.
  • Sans-papiers, une carrière ?

    Par | 2 commentaires | 10 recommandés
    La condition de sans-papiers détermine le parcours de vie des personnes, transforme leur histoire. Les personnes exilées s’engagent dans des trajectoires en fonction des politiques de droit au de séjour : les normes qu’elles véhiculent et les institutions qui les portent impactent les comportements et les opinions des personnes de manière durable. On peut alors parler de carrière de sans-papiers.
  • Sans-papiers, un parcours de vie

    Par | 1 commentaire | 4 recommandés
    Certaines personnes sans-papiers font des choix importants qui se dressent contre les attentes vis-à-vis de leur situation. Ainsi, par exemple, elles refusent une solution d’hébergement car elle ne leur convient pas, quitte à voir leur situation empirer. Essayons de comprendre les stratégies mises en place par ces personnes afin de se dégager des marges d’action dans une vie contrainte.
  • Ne plus mourir sur les routes vers l’Europe

    Par | 3 commentaires | 10 recommandés
    Tout au long des parcours de migration, les personnes en mouvement sont confrontées à de nombreuses formes de violence de la part des États et de leurs agents. Le régime des frontières, qui force les personnes à emprunter des routes de plus en plus dangereuses, voire mortelles, s’allie à celui de l’enfermement.
  • Un demandeur d’asile entre la rue et l’arrachement à sa première acclimatation

    Par | 1 recommandé
    En France, actuellement, un demandeur d’asile sur deux n’est pas logé, faute de disponibilités de l’administration. L’accueil des habitants peut y suppléer, et permettre de nouer de premiers liens. Jusqu’au déplacement d’autorité, quand une place se libère.
  • Côte d’Ivoire, France, retours d’expérience (4/4)

    Par | 2 recommandés
    « Depuis mon premier jour en France, je n'ai jamais eu l'idée d’y rester définitivement. Je savais que tôt ou tard j'allais retourner en Côte d'Ivoire. C'était pour moi une évidence. Mais j'attendais le moment opportun pour pouvoir prendre cette décision. » Dernier épisode d’une mini-série relatant l’expérience sociale d’un Ivoirien qui a tâté de la migration ordinaire.