Les entrailles de la Terre contiennent suffisamment de pétrole, de gaz et de charbon pour déclencher le chaos climatique. Prendre au sérieux le réchauffement climatique implique de laisser dans le sol1…
la majorité des réserves d’énergies fossiles connues. Pour survivre, nous sommes donc condamnés à apprendre à vivre sans brûler des énergies fossiles dangereusement surabondantes.
Ceux qui tergiversent, ceux qui s’y refusent, ceux qui étendent la logique extractiviste en forant toujours plus loin et toujours plus sale, ceux qui professent que les marchés, la finance ou les technosciences vont sauver le climat nous détournent de l’essentiel. Ils gaspillent le temps et les ressources dont nous avons besoin pour enclencher la transition.
Nous ne nous résignons pas au naufrage planétaire. Contre l’extractivisme, les hydrocarbures de schiste, les grands projets inutiles et la marchandisation de l’énergie et du climat, nous inventons aujourd’hui les contours d’un monde décarboné, soutenable et convivial de demain. Il est temps de sortir de l’âge des fossiles. La transition, c’est maintenant !
Il y a de quoi être consterné. Bruxelles cède aux exigences léonines de D. Trump : claironnée sur tous les tons, « l’autonomie stratégique européenne » vient de voler en éclats, dévoilant à la fois une vacuité géostratégique, le refus idéologique de restreindre nos dépendances extérieures et, par ricochet, la faiblesse d’E. Macron et de la France à Bruxelles.
Un pognon de dingue : les aides publiques aux entreprises coûtent 211 milliards d’euros par an. Prodigieux tant ces dispositifs manquent de transparence et de redevabilité, et génèrent des effets d’aubaine massifs. Mieux : selon nos calculs, elles augmentent 3,3 fois plus vite que les aides sociales et 3 fois plus vite que le PIB. Les assistés ne sont peut-être pas là ou on le dit.
Nommer les phénomènes climatiques extrêmes qui nous frappent, c'est refuser de céder au fatalisme : ces vagues de chaleur ne nous « tombent pas dessus » par accident. Ils deviennent la norme. Les nommer c'est en faire des objets du débat public pour débattre à la fois des politiques d’adaptation nécessaires pour y faire face mais aussi des politiques publiques pour en tarir la source.
Loin de l'attention médiatique, les négociations pour finaliser l'accord de libre-échange UE-Mercosur ont repris cette semaine à Brasilia. En février dernier, en pleine mobilisation agricole, E. Macron avait affirmé les « avoir bloquées ». Il n'en est rien. Pourquoi reprennent-elles ? La France n’a-t-elle pas bloqué cet accord ? Avec quel mandat la Commission UE négocie-t-elle ? Explications.
Pendant sept ans, la politique d'E. Macron a nourri le vote extrême-droite, au point de lui ouvrir les portes du pouvoir. La mobilisation populaire autour du programme du NFP et un barrage républicain efficace les ont refermées avec autorité, nous offrant un répit bienvenu. Il est désormais temps de solidifier, enraciner et déployer cette expérience aussi nécessaire que fragile. Propositions
C'est avec grande attention que j'ai pris connaissance du courrier que vous venez d'adresser à l'ensemble des Françaises et des Français ce dimanche 23 juin. Alors que tous vos lieutenants vous conjurent de ne plus vous exprimer d'ici à la fin de la campagne, j'ai pensé – visiblement à tort – que vous aviez des choses importantes et nouvelles à nous dire.
La commission d’enquête sénatoriale portant sur TotalEnergies a rendu ses conclusions ce 19 juin. Ses recommandations sont timides au regard du fossé qui existe entre les investissements du groupe pétro-gazier dans les énergies fossiles, et l'urgence climatique. Au point qu'il est légitime de se demander quelles sont les moyens de démanteler son caractère nocif. Tour d'horizon.
Sans sursaut populaire, l'extrême droite est en position d'arriver au pouvoir le 7 juillet. Que se dessine un accord entre les gauches et l'écologie politique est une bonne nouvelle. Mais ne les attendons pas pour mener campagne, notamment dans les 100 ou 150 « swing states », ces circonscriptions qui risquent de basculer RN : convoquons des assemblées populaires locales partout !
Ceux qui lisent le vote du Sénat sur le CETA comme un vote de circonstance, guidé par des enjeux politiciens liés aux élections européennes, font fausse route : il n'y avait déjà plus de « majorité sociale » pour négocier, signer et ratifier ces accords de libre-échange. Il n'y a désormais plus de majorité politique en France pour cela. Ce vote ouvre la difficile bataille sur les alternatives.
Bruno Le Maire a annoncé vouloir raboter le dispositif MaPrimeRenov (rénovation thermique des logements) d'un milliard d'euros. Rares sont les annonces qui sont à la fois une ineptie écologique, une bêtise sociale et une stupidité économique. Bel exploit donc pour le ministre de l'économie. Le tout alors qu'une alternative existe pour financer massivement l'isolation des bâtiments. Explications.