CN Industrie vit en grande partie grâce à l'électricité produit par ses panneaux solaires. Son modèle énergétique est un bon éclairage de ce que pourrait être un avenir largement éclairé par les énergies renouvelables. Rencontre avec son patron précurseur, Clément Neyrial.
Saint-Jean-Lachalm, un village de la Haute-Loire qui a trouvé le moyen de ne pas s’étriper lorsque l’idée d’un champ d’éoliennes a soufflé dans la tête de son maire, Paul Braud. En faisant parler un droit coutumier ce qui, de fil en aiguille, a conduit… au chanvre.
Un village qui a trouvé le moyen de s’équiper d’un réseau de chaleur collectif au bois en s’adressant à des entreprises locales, conduites par un bureau d’études inventif. Améliorer le niveau des gens, faire vivre les artisans du coin et profiter de la forêt. La martingale a priori impossible, réussie dans le Puy-de-Dôme.
Les sciences participatives sont partout. Tout le monde s’en réclame. Pour des raisons diverses, laboratoires, institutions, associations, entreprises, collectifs et collectivités créent des structures associant citoyens et chercheurs…
Je devrais m'en réjouir, mais non.
En réalité, avec le vote du Parlement européen, rien ne change. Le problème de la voiture n'est pas tant son moteur : c'est elle-même. La façon dont on l'utilise, ce qui fait qu'on doit l'utiliser. En 2035, nous aurons des bouchons silencieux, c'est tout ce que nous aurons gagné.
La sécheresse est déjà là alors que l’été n’y est pas encore. Le blé est en pousse et manque déjà d’eau. Ce n’est pas une découverte : les gestionnaires de l’eau ont bien remarqué que les choses changent. Ils avaient pour habitude de travailler sur la qualité de l’eau, ils sont embarrassés depuis un moment déjà par la quantité d’eau. Même en France, pays de flotte, l’eau se fait désirer.
En septembre 2021, la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) a osé : organiser un colloque d’une journée sur les "changements transformateurs." Sur quels leviers appuyer pour espérer voir une vraie transformation ?
En décembre 2021 s’est tenu à Marseille le congrès de la fédération nationale des Safer. J’en étais. J’ai interviewé, lu, écouté. Les yeux auraient été ouverts par des mots clairs, qui ont reposé les enjeux écologiques, sociaux et alimentaires. C’est bien ! Car les Safer ont un rôle déterminant : elles détiennent le pouvoir de dire l’usage des sols en évaluant le bénéfice de chaque projet pour son environnement.
Une petite enquête sur le bassin de l’Agout, dans le Sud-Ouest, significatif de la nouvelle manière de voir l’eau : pour gérer la variabilité nouvelle de la pluie, il ne s’agit plus - seulement - de faire des gros tuyaux et des grands barrages, mais d’entretenir la tourbe et le petit chevelu de ruisseaux.