De nombreuses crises ont secoué les marchés, que ce soit des crises localisées dans les pays d’Amérique Latine, en Asie, en Russie, mais aussi des crises aux Etats-Unis et en Europe en particulier en 1980, 1987, 1990.
Les dérapages et les dérives financières se sont mulitpliées , donnant naissance à des faillites et scandales spectaculaires (Enron, Worldcom, BCCI, , etc.) . Les scandales comme Enron montrent les dangers inhérents à des systèmes de régulation fondés sur des règles et non des principes, dans un système normatif qui se prête aux techniques de contournement. Les fraudes comme celles de la Barings démontre les dangers d’un système financier avec des techniques qui échappent aux contrôles de ceux qui ne maitrisent pas parfaitement les techniques.
La débâcle du fonds LTCM est une crise prémonitoire de l’aspect fallacieux des techniques financières elles mêmes.
Les effets des crises sont compensés par des bulles qui vont se succéder . Les échecs répétés des opérations financières des entreprises suscitées par les banques qui en font par les marchés sans en prendre le risque ( crises des entreprises dues au surendettement par suite de développement externe inconsidéré, échec dramatique des opérations gigantesques de fusion , etc.) ont des conséquences préjudiciables pour l’économie qui sont ignorées : les banques touchent de confortables commissions pour monter les opérations et d’autres pour les défaire).
Les sorties successives de crise par génération de nouvelles bulles fait considérer que le risque systémique peut être écarté.
Des mesures cosmétiques sont prises, avec des facilités particulières de contournement. Les règles prudentielles sont destinées à rassurer les marchés, elles sont porteuses d’aggravation notable des risques : ratios prudentiels , notation financière , valorisation marked to market
LES BILLETS SUR LA CRISE
http://www.mediapart.frhttp://blogs.mediapart.fr/blog/georges-de-furfande/281208/la-crise-annoncee