À Saintes, Emmanuel Macron, accompagné de son fidèle ministre de l'Éducation nationale, a annoncé sa réforme du lycée professionnel. Un plan social inédit se prépare dans l'école publique.
Au Centre National d’Enseignement à Distance, les élèves sont des clients, le savoir une marchandise et les profs des employés maltraités.
Enquête au cœur de la machine à casser l’école.
Les sanctions contre les enseignantes et enseignants syndicalistes et militant.e.s pédagogiques connaissent un récent regain comme le montre l'affaire Kai Terada à Nanterre. Il est temps d'en faire une priorité politique.
Laurence De Cock, Mathilde Larrère et Arnault Skornicki appellent dans ce texte à voter pour le candidat du programme de l'Avenir En Commun, seul à même à leurs yeux de rompre avec le mortifère autoritarisme libéral et la fascisation en cours.
Nous avons été très patients. Plus de quatre années à subir une destruction en règle de l’école publique à cadence vertigineuse. Certes le terrain avait été bien préparé en amont, mais il était difficile d’imaginer la violence des attaques qui se sont abattues, sous ce gouvernement, sur les services publics en général et l’école en particulier.
Serions-nous tétanisés au point de trouver normal d’envoyer des enfants de 10 ans passer une journée au commissariat ?
D’un autre côté, mesurons-nous suffisamment le niveau de peur installé dans le corps enseignant par l’abominable assassinat de Samuel Paty ?
La voie est étroite entre la tentation répressive et le rappel à notre mission éducative, mais il faut la trouver.
Au détour du projet de loi sur le « séparatisme », dans sa pêche aux voix de droite, catholiques, conservatrices et d’extrême droite, le gouvernement Macron annonce des mesures renforçant la scolarisation obligatoire. « Liberticide ! », crient les partisans de l’instruction à domicile et de l’école privée…
Lorsque le Président a annoncé que nous allions devoir rester confinés, je vous ai écrit pour sortir un peu nos pensées de nos maisons. Et vous avez répondu. L'aventure continue.