Ce blog a été créé à la suite de la parution de la première édition de mon livre « Outreau, la Vérité abusée, 12 enfants reconnus victimes » (Eds Hugo 2009)
Pour les protagonistes de l’affaire, Outreau1…
doit rester le référentiel utilisable à merci… et l' on ressort à toute occasion, un condensé de tous les articles les plus odieux et à sens unique, reprenant sans pédagogie les caricatures et contre-vérités des avocats de la défense, retrouvées également lors de la commission parlementaire.
Il y avait pourtant lieu de dénoncer les contre-vérités largement répandues et d’apporter un éclairage nécessaire et salutaire pour les enfants victimes dont la parole s’est trouvée abusivement discréditée.
Deux journalistes largement médiatisées sont dans l'actualité : Maryse Burgot publie « Loin de chez moi» chez Fayard, quant à Florence Aubenas ce n'est pas elle mais le documentariste Philippe Radault qui, après étude critique de son livre « La Méprise », publie « Retour sur La Méprise » (thebookedition). Le syndrome de l'imposteur versus le syndrome de l'imposture.
La série de France 2 diffusée en 2023 avait gravement heurté la réalité de l'affaire au point qu'une des victimes avait demandé son boycott. L'équipe de Netflix dont le documentaire enregistré en 2021 et diffusé en 2024, avait promis aux professionnels une authentique lecture du dossier et un réel respect de la parole des enfants. Ce ne fut pas le cas hélas, bien au contraire.
Pour répondre aux interrogations sur le véritable travail d'une psychologue experte judiciaire, voici en toute transparence la transcription d'un extrait d'une expertise – conforme à ce qui se faisait il y a 20 ans. Elle concerne un enfant reconnu victime ne faisant pas partie de la fratrie Delay. Elle est extraite de "Outreau, la vérité abusée" ouvrage récemment réédité.
Cet article est une mise au point qui fait suite aux articles concernant la remise en cause de l'utilisation du Syndrome d'Aliénation Parentale et de son promoteur Paul Bensussan,
L’affaire d’Outreau - où la vérité judiciaire des 12 enfants reconnus victimes a été occultée - a permis l’envahissement du Syndrome d’Aliénation parentale (SAP) qui a tué dans l’œuf la prise en compte de la parole de l’enfant. Il est indispensable de décrypter la manière dont il s’infiltre dans la rhétorique d’une audition pour mieux comprendre son mécanisme pervers et le neutraliser.
Sur France 2 non, les temps ne changent pas ! La vérité judiciaire des 12 enfants d'Outreau reconnus victimes de viols, agressions sexuelles, proxénétisme et corruption de mineurs, reste un tabou officiel sur cette chaine de service public.
Deux avocates et un avocat se mobilisent avec courage, pour trouver des solutions face au déni de la plainte de l’enfant maltraité lors des séparations, et ce en lien direct avec le sexisme de la loi alimenté par les théories antivictimaires. La médiatisation des cas aberrants et les QPC semblent être aujourd’hui les deux pistes d’action pour lutter contre ce blocage de civilisation.
Deux avocates et un avocat se mobilisent avec courage, pour trouver des solutions face au déni de la plainte de l’enfant maltraité lors des séparations, et ce en lien direct avec le sexisme de la loi alimenté par les théories antivictimaires. La médiatisation des cas aberrants et les QPC semblent être aujourd’hui les deux pistes d’action pour lutter contre ce blocage de civilisation.
Le fait de ne montrer que deux experts psychologues au JT de 20h du 22, à savoir JLViaux et moi-même, seuls, est malhonnête, car nous étions 7 experts psychologues à avoir validé la parole des 12 enfants reconnus par la Justice, victimes de viols et proxénétisme. Comparaison inappropriée avec l'expert psychiatre récemment condamné au pénal.
Rappel : en décembre 2016, le Ministère des Familles de l'Enfance et des Droits des femmes vient d'annoncer la prochaine publication d'une fiche visant à proscrire l'utilisation du concept idéologique dénommé SAP ou AP. Depuis une dizaine d'années, de nombreux spécialistes de l'Enfance et du psycho-traumatisme n'ont eu de cesse d'en dénoncer la dangerosité pour la protection des enfants.