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Les choix politiques de nombreux électeurs n'ont absolument rien à voir avec une réflexion sur la réalité, mais beaucoup à voir avec une profonde souffrance psychologique - ou psychique. Il ne sert à (presque) rien d'essayer de les convaincre avec des raisonnements rationnels qui leur paraissent abstraits.
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On sait depuis longtemps, au moins depuis les années 90, que les ultralibéraux cherchent à favoriser par tous les moyens dont ils disposent ce que Samuel Huntington appela le « choc des civilisations », opposant frontalement un certain christianisme occidental et un islamisme de combat. Ce n’est pas dur à savoir, tous les signes sont là pour l’indiquer.
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Les barbares sont en action, ils sont sur le point de réussir leur projet. Non seulement rendre le peuple fou, mais proposer à cette folie un point de chute politique qui permettra de le manipuler plus efficacement : un gouvernement d'extrême-droite.
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Lorsque l'usage de la langue n'est pas le fait d'un esprit vivant, doté de sa propre morale (ou éthique), d'une individualité articulant corps et âme, construite à partir d'une biographie particulière et en permanente évolution (un humain vivant), les mots sont toujours utilisés pour le plus efficace (au sens trivial), c'est-à-dire pour le pire.
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L’un des plus redoutables obstacles que nous rencontrons sans cesse sur le chemin escarpé où nous essayons de partager l’idée que le vrai danger aujourd’hui est celui de la destruction de l’être humain en tant que tel par celle de ses outils symboliques, est la paresse, très sous-estimée, des responsables de ce qui devrait être un service public de la culture.
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Juste un mot - La révolution du sensible, paraîtra le 5 septembre aux éditions Parole. Après plus de 25 ans de déambulations avec la revue Cassandre/Horschamp et L'Insatiable, j'y ramasse mes pensées et mes désirs sur les relations art/société telles qu'elles ont lieu (ou non) et telles qu'elles devraient à mon sens se produire si l'humanité veut continuer son chemin.
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Il me semble nécessaire de m’adresser à vous, chers lecteurs de L'Insatiable, et chers inconnus, pour faire un peu le point ensemble d’une situation étrange, incertaine, qui me donne envie de changer de cap. J’aimerais beaucoup avoir votre avis, je voudrais créer un vrai espace de dialogue avec vous.
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Il me semble nécessaire de m’adresser à vous, chers lecteurs de L'Insatiable, et chers inconnus, pour faire un peu le point ensemble d’une situation étrange, incertaine, qui me donne envie de changer de cap. J’aimerais beaucoup avoir votre avis, je voudrais créer un vrai espace de dialogue avec vous.
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Une colère est une colère, elle n'est au départ ni de droite ni de gauche. Le jeu politicien consiste à récupérer ces colères, à les canaliser, et dans ce jeu, les ultralibéraux, c'est-à-dire les puissances de l'argent, les Elon Musk, Bezos et cie, ont de sérieux alliés avec les forces d'extrême-droite. C'est ce qui se passe avec les convois de camionneurs canadiens.
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Si ceux qu'on appelle ultralibéraux parviennent, comme ils le souhaitent, à produire à partir de l’être humain quelque chose qui ne soit plus du tout humain, une apparence d’humain aussi efficace qu’une machine pour travailler dans de grands entrepôts ou des usines et consommer, la différence sera très simple à percevoir.