La manière de mémoriser, d’apprendre à lire, de donner du sens est extrêmement variée et chacun met en place en stratégie en fonction de ses capacités, de ce qu’il a testé en premier et de ce qu’on lui a enseigné. Ceci, ne se devine pas.
Personnellement, j’ai du mal à apprendre les langues étrangères et c’est seulement à 40 ans que j’ai compris que j’avais une mémoire visuelle, c’est-à-dire que j’ai de grandes difficultés à mémoriser ce pour quoi je n’ai pas une représentation visuelle. Des études faites par des laboratoires de recherche sur la dyslexie ont démonté les mécanismes de mises en place des automatismes de lecture. Certains se sont interrogés sur pourquoi nous nous avons gardé en mémoire des connaissances historiques que nos enfants n’ont pas. La raison est liée à la manière d’alors d’enseigner l’histoire autour de faits fondateurs.
Certains fonctionnements cognitifs parce qu’ils sont éloignés de la moyenne peuvent causer des troubles de l’apprentissage, qui peuvent être repérés par les enseignants, diagnostiqués par des spécialistes et traités en partie par l’enseignant responsable de la classe, en partie par des enseignants spécialisés en partie par des spécialistes extérieurs au système scolaire.
Jusqu’à maintenant, ce thème n’était pas abordé dans la formation des enseignants, d’où des incompréhensions vis-à-vis des enfants qui ont une manière différente d’aborder les apprentissages.
La formation des enseignants doit comprendre la connaissance de la diversité des fonctionnements cognitifs et leurs liens avec certains troubles de l’apprentissage.
Cette connaissance est indispensable pour aider efficacement les enfants à progresser, et plus particulièrement ceux qui sont en difficulté scolaire.
Pour en savoir plus :
17 – L’implication des parents lambda dans l’école
19 – Le temps de travail et de présence des enseignants