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Portfolio 5 décembre 2023

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Manifestations Palestine. José Vala

"Si Israël mérite une minute de silence, la Palestine mérite qu'on se taise à tout jamais." Une pancarte photographiée par José Vala, poète qui écrit aussi "comme les mots ne viennent plus, je laisse ici les mots de Ziad Medoukh. Je ne sais plus quoi dire, quoi faire quand les salves d'horreur foudroient tout un peuple ... Il est des humains qui, devant ce qui paraît impossible, restent debout."

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  1. Illustration 1

    Les mots, le noir et blanc, la force d'une image. Parfois colorisée, plus rarement en couleur. José Vala permet à nos manifestations d'exister pour toujours.


    Gaza, été 2014 (Gaza, automne 2023)

    Des pétales de sang à fleur de peau,

    Un flot d'hirondelles dans le regard,

    Ils veillent à tisser le ciel renouveau

    De fils de liberté sous les radars

    Les ailes plombées par la sourdine

    Du béton coulé d'intolérance

    Ils vivent, frères de Palestine,

    Au rythme de nos éclats de silence

    Enfants de Gaza, Ramallah ou Jenine

    C'est l'humanité qu'on assassine !

    © José Vala "Brises de sédition" 2019

  2. Illustration 2

    Paris, 4 novembre 2023. Il pleut dans nos cœurs comme il pleut sur la ville ... Le désespoir est au coeur de nos âmes.

  3. Illustration 3

    Jeunes ...

  4. Illustration 4

    Moins jeunes

  5. Illustration 5

    Femmes

  6. Illustration 6

    Toutes et tous

  7. Illustration 7

    Nos mots les plus justes.

  8. Illustration 8

    Nos combats.

    Qui semblent cependant si dérisoires en ce 5 décembre à près de deux mois de massacres ...

    Que faire de plus?


    Et pour terminer ce qui n'a pas de fin, les mots de José Vala sur son Facebook le 26 octobre, qui donne la parole à un Palestinien Ziad Medoukh, dont la "vie" même témoigne de ce que "vivent" les Palestiniens. Le 3 décembre, il a vu sa maison bombardée et a perdu son frère et la famille de celui-ci, sa femme et ses cinq enfants. ASSEZ. ASSEZ.

    26.10.2023 Gaza, terre à défendre...

    Je ne sais plus quoi dire, quoi faire quand les salves d'horreur foudroient tout un peuple.

    Il est des arbres qui se souviennent des temps révolus, racontent leurs histoires par le fruits qu'ils donnent.

    Il est des champs qui, se défrichant, disent les supplices passés.

    Il est des humains qui, devant ce qui paraît impossible, restent debout.

    Ziad est l'un d'eux parmi tant et tant d'autres. Il essaime le courage du peuple gazaoui et, par extension, du peuple palestinien qui, malgré le sang et les larmes, a résisté, résiste, résistera...

    Comme les mots ne viennent plus, je laisse ici les mots de Ziad Medoukh à lire sur son facebook au quotidien.

    "- 20 jours de crimes répétés

    - 7000 morts palestiniens dont 3000 enfants

    - 17500 blessés entassés dans des hôpitaux débordés.

    - 1300 personnes sous les décombres

    Situation humanitaire catastrophique pour toute une population civile horrifiée

    Une unité spéciale israélienne est entrée dans le nord de la bande de Gaza ce matin, après elle s'est retirée..."

  9. Illustration 9

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