Table rase avait donné déjà la parole à Liebknecht lors du 150e anniversaire de sa naissance, l'une des seules initiatives et peut-être la seule en France. Pour les rencontres d'été, nous avons présenté une lecture avec Sabrina Lorre et Romuald Bailly. Nous avons choisi en conclusion des extraits d'un discours de 1913 sur la grève de masse politique que nous intitulons "il faut oser".
Alors qu'à nouveau, la grève n'a pas été transformée en grève de masse malgré des conditions favorables, décision inique contre les travailleurs d'allonger encore le temps de travail, mot d'ordre reconductible, le blog comprendre-avec-rosa-luxemburg continue à explorer les analyses du courant révolutionnaire au sein de la social-démocratie allemande. Ici un extrait d'un texte de K.Liebknecht.
Le pouvoir prétend célébrer le 14 juillet et interdit toute manifestation. Peur des révoltés, des opprimés. Rosa Luxemburg lors du centenaire de la "Grande révolution" écrit : "Cent ans sont passés depuis cette époque à laquelle les ennemis du peuple travailleur ... ne peuvent songer encore aujourd’hui sans éprouver de la terreur. Leurs âmes tremblent dès que l’on prononce ce mot : l’année 1793 !"
C'est un texte limpide. Qui s'adresse directement aux prolétaires, qui veut leur être accessible. Il nous parle aujourd'hui encore par cette clarté et cette simplicité mêmes. Cette compréhension sur des bases de classe du capitalisme nous est utile aujourd'hui face aux révoltes de ces derniers jours, qui témoignent de l'extrême degré d'exploitation qui règne dans la société.
Ovale a l'honneur d'inviter José Vala pour son 3ème Instant poétique. José Vala est venu du Portugal, enfant, avec son père, fuyant la dictature de Salazar. Il va de soi que l'exil, la migration, ce que connaissent tant de personnes sur la planète habitent ses mots. Tout comme l'attention sensible aux autres, au monde ...
31 mai. Ovale donne "la parole poétique" à Bernard Périllat. 2ème instant poétique avant le 14 juin, celui de José Vala. Ces instants poétiques sont passeurs de mots, de valeurs, d'images, d'engagements. Chacun à sa manière. Celle de Bernard Périllat, c'est une conversation avec ce qui nous entoure et ce que nous sommes. Aux murs du café, les toiles de Patrick Lioret.